– Je trouve les journalistes grossiers et mal informés. Il y a deux semaines, j’ai discuté avec l’ancien rédacteur en chef du Manchester Evening News. Comme tous ses confrères, il a refusé catégoriquement de croire à mes dons extra-sensoriels. Le plus drôle, c’est qu’il était lui-même mort depuis sept ans ! Ah... ces journalistes.

Le jeune orphelin Martin Hopkins se retrouve confié à la garde de Madame Elvira Crown. Avec un nom pareil il aurait du se méfier. A son arrivée il commence à s’évanouir. L’entourage est sinon hostile du moins étrange. Et puis que signifient ces activités mystérieuses à l’église comme dans une ancienne centrale nucléaire ? Mais tout doit bien avoir une explication rationnelle. Certes il commence vraiment à paniquer quand il découvre un cadavre, avec une inscription laissée par le mourant : "La porte du diable". Cela ne s’arrange pas avec les chiens géants qui veulent le dévorer. Mais en fait ce qui devrait vraiment l’inquiéter ce sont les dinosaures particulièrement agressifs.
Rédigée en 1983, cette histoire pour la jeunesse peut être qualifiée de compétente et traditionnelle (découverte du fantastique, montée graduelle de l’angoisse, pointe d’humour). La trame de l’histoire a été reprise par Anthony Horowitz qui l’a affinée plus de vingt plus tard dans "Raven’s Gate".

Damien Dhondt

Anthony Horowitz _ Les portes du diable _ Hachette, collection vertige fantastique _ Réédition, poche, 221 pages _ 4,50 euros