– Bursztyn, la pierre qui brûle. Née des larmes des soeurs de Phaéton lorsque ce dernier fut englouti dans le fleuve Eridan après avoir été foudroyé par Zeus parce qu’il avait conduit imprudemment le char de son père Hélios, le dieu du Soleil. L’ambre un vértable mythe...Une substance dotée d’étranges pouvoirs.
La Chambre d’ambre est une oeuvre d’art datant du XVIII° siècle, d’une surface de 55 mètres carrés et composée de 6 tonnes d’ambre. Ayant autrefois appartenue à Catherine II de Russie elle fut dérobée par les Nazis lors de la seconde guerre mondiale. C’est ainsi que disparut cette "huitième merveille du monde" qui est toujours recherchée (1).
C’est sur cette énigme que travaillait le professeur Krusberg, historien spécialisé dans l’ambre. Il a péri dans un incendie en Pologne, cet incendie étant peut-être criminel. Dix ans plus tard sa fille internée dans un asile psychiatrique mentionne des corps mutilés apparaissant dans ses cauchemars.
Or les cadavres sont bien réels. Comment la jeune femme souffrant d’hallucinations a t’elle pu imaginer de tels meurtres correspondant à ceux qui se sont déroulés proximité ?
Alors que certains évoquent l’ambre issu de l’Atlantide ( située selon certains à l’emplacement de l’île d’Heligoland) Ludovic Lardennois, détective d’origine franco-polonaise, enquête concrètement sur les crimes commis par des inconnus. À moins que le témoin innocent soit en fait la coupable ?
Les hypothèses criminelles, ainsi que celles liées au fantastique se chevauchent. Les pièces du puzzle historique comme celles du thriller sont peu à peu présentées.
La démarche du romancier est originale. Pour comprendre la réalité le lecteur doit envisager que certaines des pièces n’aient que l’apparence de la vérité.
(1) cf. le roman de Matilde Asensi "Le Salon d’ambre" Plon, 2005
Damien Dhondt
Jérôme Bucy _ La Chambre d’ambre _ Edition Pocket (janvier 2010) _ Réédition, poche, 288 pages _ 6,50 euros