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  Sommaire - Films -  G - L -  Le Monde (presque) perdu (Land Of The Lost)
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"Le Monde (presque) perdu (Land Of The Lost) " de Brad Silberling

 

Scénario : Chris Henchy & Dennis MacNicholas
Avec : Will Ferrel, Anna Friel, Danny McBride, Jorma Taccone.
Distribué par Universal Pictures International France
101 mn
Sortie le 26 Août 2009
Note : 2/10.

Il n’y a rien de pire au cinéma que de voir certains films de genre qui ne fonctionnent quasiment jamais : un film comique qui ne fait pas rire, un film d’épouvante qui ne fait pas peur, un film romantique qui n’émeut jamais. « Le monde (presque) perdu » avait beaucoup de bonnes cartes en main : un pitch issu d’une série télévisée (inconnue chez nous), un remaniement orchestré par un des acteurs comiques les plus populaires du moment (mais il est loin de n’avoir fait que des chefs-d’œuvre, hein, parce qu’autant il est excellent dans « Frangins malgré eux », autant « Elfe » est un sacré navet !) à savoir Will Ferrel, et l’assurance d’effets spéciaux presque parfaits. C’est d’ailleurs grâce à eux que le film mérite le coup d’œil parce que pour ce qui est de la comédie, ce n’est vraiment pas drôle du tout.
Travaillant sur une théorie d’espace temps, le professeur Rick Marshall voit ses efforts récompensés le jour où une jeune assistante, Holly Cantrell, vient lui proposer ses services en même temps qu’un morceau d’un curieux cristal. Se rendant sur les lieux où elle l’a trouvé, Marshall et Cantrell découvrent une mystérieuse rivière souterraine s’enfonçant très loin sous terre. Aidé par un abruti de service à qui appartient la concession sur laquelle se trouve ce passage, les trois explorateurs vont plonger dans un monde où ils vont côtoyer des tyrannosaures, des aliens et des hommes primitifs. Coincé dans cette dimension parallèle, ils vont devoir braver mille et un dangers avant de pouvoir repartir.
Commençons donc par les bonnes choses : les effets spéciaux sont magnifiques, surtout ceux intégrant le tyrannosaure. C’est là-dedans qu’a dû partir une grande partie du budget du film d’ailleurs. Autrement, le scénario est complètement débile, les gags sont d’une rare nullité et platitude, on ne rit jamais, on sourit à peine. Will Ferrel compte sur ses acquis (grimaces, gags lourdingues) mais rien n’y fait, ici la mayonnaise ne prend jamais. De surcroit lourdement mis en scène par le pas bon Brad Silberling (« Casper », ça passe mais « City of angels », non !), « Le monde (presque) perdu » constitue du coup un supplice sur près de deux heures où la moindre parcelle de qualité est exacerbée histoire d’en profiter un maximum ! Alors oui, on apprécie cette plongée dans ce monde oublié quand arrivent les créatures de toutes sortes. Bon, on peut laisser tomber nos ancêtres les hommes à peau de bête, ils sont ridicules à souhait. Mais si on est fan de grosses bêbêtes de la préhistoire, « Le monde (presque) perdu » mérite une petite attention. Mais soyez prévenus : à part ça, c’est le vide intersidéral.

St. THIELLEMENT



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