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  Sommaire - DVD -  M - R -  Meurtres à la St Valentin
"Meurtres à la St Valentin"
de George Mihalka
Meurtres à la St Valentin de George Mihalka
Paul Kelman, Lori Hallier
04/10
Petit retour dans les années 80 avec la ressortie d’un slasher de derrière les fagots. Dans le genre, celui-ci est loin d’être un modèle. Mais la nostalgie étant ce qu’elle est, un petit coup de blues nous touche un peu, même si force est d’avouer qu’on atteint avec Meurtres à la St Valentin les limites de la pauvreté d’inspiration.
La petite ville de Valentine fut marquée 20 auparavant par un effroyable accident qui emprisonna pendant une semaine 6 mineurs suite à l’effondrement d’une galerie. Cinq moururent, le sixième survécut en devenant anthropophage. Il se vengea des contremaîtres qui avaient préféré aller au bal plutôt que de surveiller la mine, en les massacrant abominablement puisqu’il préleva leur cœur. Arrêté, on l’enferma dans un asile psychiatrique. Depuis, la St Valentin n’est plus fêtée. Jusqu’à aujourd’hui où il est décidé de relancer cette fête des amoureux. Au même moment, le shérif reçoit une boite de bonbons avec un cœur fraîchement arraché à l’intérieur. Le cauchemar recommence, mais qui est vraiment le tueur ?
Comme on peut le voir, l’intrigue est simpliste et très minimaliste. Mais à un point qu’on ne peut imaginer. Le summum est atteint quand les jeunes de Valentine font la fête : ils se réunissent dans le seul bar du patelin, lancent des blagues vaseuses tout en dégustant des bières et en pelotant leur copine. La fête est annulée, ils vont à la mine, trouvent une salle et... Boivent de la bière en blaguant et pelotant ! Y’a pas à dire, ils savent s’éclater, heureusement qu’un psycho-killer est là pour mettre un peu d’ambiance.
C’est lui qui sauve les meubles de ce film, de par son déguisement (mineur avec casque et masque à oxygène), sa brutalité quand il exerce son « art de tuer », et le petit suspense qu’il arrive à instaurer. On découvre rapidement son identité, mais malgré ce nouvel exemple de faiblesse d’inspiration du scénariste, on « s’amuse » assez de ce slasher dont on regrettera d’autant plus les coupes monstrueuses de la censure de l’époque quant aux effets gores. Il reste encore quelques plans témoins mais le gros du travail du studio Burman fut bel et bien envoyé à la poubelle. Alors oui, finalement, si on prend un intérêt (relatif) à ce film (copie correcte avec vostf et 16/9ème), ce doit être par nostalgie.


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