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  Sommaire - DVD -  S à Z -  Urban legend - Edition Blu-ray (France)
"Urban legend - Edition Blu-ray (France) "
de Jamie Blanks
 

Avec Jared Leto, Rebecca Gayheart, Alicia Witt, Robert Englund & Brad Dourif.
Columbia TriStar Home Vidéo

Après « Souviens-toi l’été dernier », voici un autre slasher « pondu » dans le succès de la saga « Scream ». C’est celui qui ramena aussi le moins de dollars , signe annonciateur du tarissement du renouveau du genre. Pourtant, « Urban legend » en constitue un des bons titres, respectant parfaitement les codes, relativement assez gore, avec un vrai tueur masqué et une révélation bien dans le ton de l’ensemble. Une suite (signée du compositeur John Ottman) fut même mise en place, bénéficiant d’une sortie cinéma et se révélant en plus correcte. Une seconde séquelle fut elle directement exploitée en vidéo et là, on ne retrouva pas du tout les qualités de ses deux prédécesseurs. Mais revenons à « Urban legend » : il constitua le premier film du jeune australien Jamie Blanks qui, par la suite, restera dans le genre avec le pas si mal que ça « Mortelle St Valentin (avec Denise Richards avant qu’il ne reparte dans son pays pour réaliser l’an passé un survival bien barré et très conventionnel (mais toujours bien « torché », Blanks étant un bon...) intitulé « Strom warning » avec notre française Nadia Fares en épouse torturée par une famille de tarés et il vient juste de terminer le remake d’un chef-d’œuvre du cinéma fantastique australien, « Long week-end ». Mais avant tout ça, et au début, il y eut donc « Urban legend »...
A l’université de Penddleton, il y a un cours très suivi, celui sur les « légendes urbaines », ces fameuses vraies fausses histoires incroyables telles que le bébé crocodile jeté vivant dans les égouts et devenu monstrueux, le fantôme de la dame blanche hantant une certaine route, le chat séché dans un four à micro-ondes, etc... mais un jour, un mystérieux tueur s’attaque aux étudiants et les élimine suivant les modèles des plus fameuses légendes urbaines. Qui est-il et pour quelle raison s’attaque-t’il à Penddleton ? Et qui sera la prochaine victime ?
Suspense insoutenable n’est-il pas ? Plus sérieusement, on sait que la slasher n’est pas un modèle en termes de scénarii complexes et d’une richesse étourdissante. Ici, on a droit à un psycho-killer déguisé (un des codes indispensables du genre, absent du très nul remake du « Bal de l’horreur », rien à sauver dans ce dernier, définitivement...) de façon simple (une grosse doudoune à capuche, après le ciré de pêcheur de « Souviens-toi l’été dernier », on reste dans le sobre...), des meurtres assez graphiques et surtout des mises en scène reposant sur des faits dont tout le monde a entendu parler au moins une fois, ce qui en fait la seule véritable note d’originalité du film. Mais l’ensemble est réellement bien maitrisé par Jamie Blanks, jeune cinéaste passionné d’horreur et d’épouvante et surtout performant dans son domaine, ce qui n’est pas souvent le cas. Blanks qui remettra ça pour « Mortelle St Valentin » mais dont le résultat final, gangréné par la production, le décevra tellement qu’il retournera en Australie pour un « Storm warning » certes conventionnel mais bien plus réussi. Revoir « Urban legend » aujourd’hui reste toujours plaisant, le film demeurant un très bon slasher. La copie Blu-ray est, elle, superbe et redonne un lifting bienvenu à un film dont les séquences nocturnes (tout le prologue entre autres) sont nombreuses et bien entendu des plus importantes. Un commentaire audio très intéressant (qui se laisse suivre sans problème, ça aussi c’est rare...) de Jamie Blanks qui montre la passion du cinéaste pour le genre et qui souligne la chance qu’il a eu de pouvoir signer un vrai bon slasher, constitue le meilleur des bonus de cette édition identique à ceux de l’édition DVD de l’époque (à part la fonction BD live bien entendu), que complète une petite featurette des plus standards. Mais bon, pour tout fan, c’est à ce jour la plus belle édition du film et donc, quelques part, elle est indispensable...

Film : 8/10
Blu-ray : copie excellente, image 1920x1080p Haute Définition 16x9 2.40 :1 - Bonus : 4/10 : commentaire audio du réalisateur - making-of - - bandes-annonces.

St. THIELLEMENT



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