Jesse Bradford, Paula Garces, French Stewart, Michael Biehn, Robin Thomas...

Zak Gibbs est un ado brillant mais dont la préoccupation principale est de s’acheter la voiture de ses rêves, au grand dam de son père George, un éminent physicien qui aimerait lui voir consacrer plus de temps à ses études. En fouillant dans la cave, Zak découvre une étrange montre-bracelet, qui ne se contente pas de donner l’heure mais est, en réalité, un accélérateur de molécules miniaturisé permettant à celui qui l’utilise d’entrer dans une autre dimension : l’hypertemps ce qui le rend invisible aux yeux des autres personnes. Fasciné par sa découverte, Zak la fait partager à sa copine Francesca et s’amuse avec elle à jouer des tours aux passants mais, très vite, les deux ados découvrent qu’ils ne sont pas les seuls à naviguer dans cette autre dimension.
Le puissant industriel Henry Gates, qui avait commandé cette expérience au Dr Earl Dopler, est bien décidé à récupérer la montre avant les agents gouvernementaux dans le but de parachever l’expérience qui n’est pas encore parfaitement au point et de réaliser son rêve le plus cher : dominer le monde. En essayant d’échapper à Gates, le Dr Dopler a, sans avoir vraiment réalisé les conséquences de ses actes, entraîné son ami George Gibbs et son fils dans une aventure qui risque bien de leur coûter la vie à tous. Prêt à tout pour arriver à ses fins, Gates enlève George Gibbs pour l’obliger à mettre au point la montre. Aidé de Francesca et du Dr Dopler, Zak se lance alors à la recherche de Gates pour sauver son père et le monde.
Top Chronos illustre principalement deux thèmes classiques : la lutte du Bien contre le Mal et l’affrontement entre un père et son fils, le conflit des générations se terminant par l’inévitable réconciliation. Dans son film, Jonathan Frakes (l’un des grands spécialistes de Star Trek) mélange l’aspect futuriste de la science-fiction à la comédie familiale et à la romance naissante entre les deux ados, le tout agrémenté de son lot de scènes d’action, parsemées d’effets spéciaux quelque peu répétitifs et boostées par une bande originale des plus éclectiques. Les cinéphiles s’amuseront avec un certain nombre de dialogues en forme de clins d’œil en référence à d’autres films (Spider-Man, Star Wars, X-Men, Gremlins).

Josèphe Ghenzer