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  Sommaire - Films -  G - L -  Intraçable (Untraceable)
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"Intraçable (Untraceable) " de Gregory Hoblit

 

Scénario : Robert Fyvolent, Mark R. Brinker & Allison Burnett
Avec : Diane Lane, Billy Burke, Colin Hanks, Joseph Cross.
Distribué par Paramount Pictures France.
102 mn.
Sortie le 5 Mars 2008.
Note : 1/10.

Il y a des films, parfois, on les sent mal rien qu’à l’affiche, allez savoir pourquoi, on dira que c’est le sixième sens de l’amateur du genre. Alors pourquoi y va-t-on quand même ? Bonne question. Pour laquelle on peut avoir des réponses simples, comme c’est le cas ici : le réalisateur, Gregory Hoblit, n’est pas un mauvais, on lui doit quelques thrillers machiavéliques (certains diraient « à la con ! » ... ) de bonne tenue comme « Peur primale » avec Richard Gere et Edward Norton (et où on sent que Hoblit est bien le producteur de séries télévisées policières plutôt bonnes, comme « Hill street blues » et « la loi de Los Angeles », j’adorais celle-là quand j’étais adolescent... Parait qu’elle a très mal vieilli...) et dernièrement l’excellent « La faille », les thrillers surnaturels avec « Le témoin du mal » avec Denzel Washington (son meilleur film peut-être) et « Fréquence interdite » avec Dennis Quaid, un film de procès et de guerre avec « Mission évasion » avec Bruce Willis. Même ce dernier, pourtant moins que moyen, se laisse voir. Et c’est justement à cause de tout ça qu’on a ce mauvais pressentiment face à « Intraçable ». La suite va le prouver au-delà du pire qu’on pouvait imaginer...
Jennifer Marsh (Diane Lane, toujours aussi jolie, mais qui fait n’importe quoi) est un agent du FBI qui traque les cyber-criminels de tous poils. Dans sa spécialité, c’est une des meilleures. Pourtant, un jour, un « hacker » balance sur le net une vidéo de torture infligée à une de ses victimes. Le pire, c’est que plus les internautes se connecteront, pire sera le spectacle... jusqu’à ce que mort s’ensuive. D’autres victimes suivent, mourant de façon abominable. Le FBI est dérouté jusqu’à ce que les proches de Marsh soient visés. Pourquoi elle ?
Et quand on connait le fin mot de l’histoire... Bof, bof, bof ! Tout cela se veut un mélange de « Seven » et « Hostel », le tout écrit par trois scénaristes pour arriver à une histoire pas crédible du tout et où les acteurs s’ennuient ferme. Le tout dirigé paresseusement par un Gregory Hoblit qui n’arrive jamais à nous faire croire à son film. Bon, ce n’est pas le pire dans le genre (rappelez-vous de « 88 minutes » l’an passé...) mais simplement, il n’y a rien à sauver dans cet « Intraçable » qui ne surprend jamais, ne sait pas du tout gérer son suspense, implique Internet de façon sommaire, déroule son intrigue en piochant à droite et à gauche dans d’autres films jusqu’à un dénouement aussi inattendu que le passage du facteur chaque jour de la semaine ! Et on ne vous parle pas des problèmes psychologiques des uns et des autres qu’un gosse de quatre ans pourrait soigner. Bref rien n’y fait, c’est très mauvais. Voilà, c’est tout, mais ça suffit amplement. Pourquoi 1/10 alors ? Pour Diane Lane.

St. THIELLEMENT



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