SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Sfmag No122
118

11
F
é
v
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
  Sommaire - Films -  M - R -  Quand Chuck rencontre Larry (I now pronounce you Chuck and Larry)
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...

"Quand Chuck rencontre Larry (I now pronounce you Chuck and Larry) " de Dennis Dugan

 

Avec : Adam Sandler, Jessica Biel, Kevin James, Ving Rhames.
Distribué par Paramount Pictures France.
110 mn.
Sortie le 29 Août 2007.
Note : 2/10.

Avec « Captivity », voici le second plus mauvais film de cet été sur nos grands écrans. Énorme succès outre-Atlantique dû en grande partie (on suppose, parce que certains de ses derniers films n’ont pas cartonné non plus...) à la popularité d’Adam Sandler qui ne fait pas un kopeck chez nous, où à un sujet qui en intéresse certains, « Quand Larry rencontre Chuck » n’en demeure pas moins de la comédie qui ferait passer les pires gags du « CollaroShow » de la grande époque pour des moments de grande finesse dans l’art de la franche rigolade.
Chuck (Sandler) et Larry (Kevin James) sont les deux meilleurs pompiers de leur brigade de Brooklyn. Et ils sont aussi les meilleurs amis du monde. Si Chuck est un cavaleur célèbre, Chuck lui est veuf et père de deux enfants qu’il adore. Mais il ne peut s’empêcher de penser aux risques de son métier. Or, dans le pire des cas, ses enfants ne seraient pas à l’abri, car une assurance-vie ne peut être souscrite par un seul parent (ah bon !). Après avoir vu un avocat qui ne lui a pas remonté le moral, Larry a une idée de génie (selon lui) : un mariage en blanc gay avec Chuck. Ainsi, le conjoint toucherait la prime et s’occuperait des enfants, et si cette option est celle choisie par Larry, c’est qu’il a un candidat en qui il a toute confiance : Chuck. D’abord hostile, puis réticent, Chuck finit par accepter par amitié. Maintenant, il va falloir faire attention car si le pot aux roses est découvert, c’est la prison pour les deux « amants ». Mais du coup, vivre en (faux) couple gay caché finit par être révélé, et auprès de leurs collègues et amis, la situation n’est pas simple. Encore moins quand Chuck tombe amoureux pour la première fois de sa vie, de leur avocate, la belle Alex (la belle Jessica Biel).
Déjà, d’office, là, comme ça, ce qui saute aux yeux, c’est une réalisation hideuse de Dennis Dugan, un habitué des nanars haut de gamme (ça ne vous dit rien des titres aussi célèbres que « Big Daddy », « Happy Gilmore » tous deux avec Sandler, et encore pire, « le ninja de Beverly Hills » avec l’énorme Chris Farley & « National security » avec Martin Lawrence : une hécatombe dans la comédie à lui tout seul !) et dénué absolument de ne serait-ce qu’une once de talent. Bon, le scénario et les gags pourraient-ils compenser... Non. Le style de gag du film : quand Chuck emménage chez Larry, il lève la lunette des chiottes, oublie de la rabaisser et la gamine de Larry ne faisant pas gaffe, se retrouve coincée dans le trou. Pas hilarant, ça ? Eh bien, tout le film est de ce niveau. Reste à sauver quelques tout petits gags d’Adam Sandler dont un où il palpe les seins de Jessica Biel qui le laisse faire croyant qu’il est gai : déjà vu mais bon, c’est drôle. Et justement, en parlant d’elle, voir Jessica Biel en petite culotte : ben oui, c’est le meilleur moment du film. Enfin, pour moi. Je sais, on trouve son plaisir où on peut, et comme dans « Quand Chuck rencontre Larry », c’est très difficile, on se rattrape à ce qu’on peut...

St. THIELLEMENT



Retour au sommaire