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  Sommaire - Films -  S - Z -  Transformers
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"Transformers " de Michael Bay

 

Avec : Shia LaBeouf, Megan Fox, Jon Voight, Tyrese Gibson, Josh Duhamel & John Turturro.
Distribué par Paramount Pictures France.
144 mn
Sortie le 25 Juillet 2007.
Note : 9/10.

Enfin ! Enfin, on le tient notre blockbuster de l’été 2007 ! Et avec « Spiderman 3 », c’est le meilleur de l’année, faisant oublier les ratages de « Pirates des Caraïbes 3 », « Shrek 3 », « Ocean’s 13 », et le pire de tous, « Die hard 4 », la honte suprême. Bon, on s’en doutait un peu au vu des images, du passif de Michael Bay (pour les petits derniers : « Bad boys », « Rock », « Armaggedon », « Pearl Harbor », « The island » & « Bad boys 2 », c’est de lui !), de l’incroyable avancée des effets spéciaux du moment (on n’aurait jamais pu faire un tel film il y a dix ans, comme « La guerre des mondes » aussi !), etc. et au final, après deux heures trente de très grand spectacle, les conclusions s’imposent : c’est du très bon Michael Bay, malgré un scénario loin d’être parfait, mais franchement, on attendait trop un bon truc à se mettre sous la dent pour chercher la petite bête.
Depuis la nuit des temps, deux races de robots extraterrestres s’affrontent. La destruction de leur planète les obligeant à changer d’astre, c’est sur le Terre qu’aura prochainement lieu leur plus grande bataille. En choisissant comme voiture offerte par son père une Camaro jaune à bandes noires, le jeune Sam Witwicky (Shia LaBeouf, vu en joueur de golf dans le second film de Bill Paxton, « Un parcours de légende », ou en side-kick de Keanu Reeves dans le mauvais « Constantine », et prochainement dans « Paranoiak » et surtout en fils d’Harrison Ford dans « Indiana Jones 4 », une révélation, un acteur impressionnant, incroyable dans un tel film !) n’imaginait pas qu’il s’agissait ne fait d’un Autobot, éclaireur de son unité. En acceptant l’inacceptable, Sam va ainsi participer à la plus grande bataille de l’univers, décisive de notre survie suivant qui en sera le vainqueur : les Autobots ou les impitoyables Decepticons, les deux représentant les derniers clans de ces robots extraterrestres.
Bon, à la base le dessin animé. En faire un film « live », OK, à condition d’avoir des effets spéciaux absolument nickels. Aujourd’hui, c’est possible. Et il est évident qu’une des forces du film repose sur eux. Et sur le talent de Bay pour savoir filmer d’incroyables séquences de pure destruction avec un talent certain. La dernière demi-heure est à ce titre un moment d’anthologie comme on en n’a pas vu depuis longtemps. Enfin, maintenant, les limites étant continuellement repoussées... Depuis « La guerre des mondes ». Par contre, le film souffre d’un scénario pas du tout maîtrisé dans sa première partie, assez bordélique quant à sa mise en place, ce qui surprend un peu dans un film de Bay : les débuts de ses films sont souvent des modèles de présentation express de situations à venir explosives. Et là, on rejoint aussi un autre point radical : vous n’aimez pas les films de Michael Bay ? Alors passez votre chemin ! ici vous aurez droit quand même à de beaux soleils couchants avec mouvements militaires au premier plan en ombres chinoises, à des ralentis sur l’arrivée d’un commando surentrainé, etc. Question montage, depuis « Pearl Harbor », le cinéaste à définitivement mis la pédale douce sur une réalisation basée sur des plans de moins de trois secondes ! Ça c’était à l’époque de « Bad boys » ; aujourd’hui, même si de temps en temps, on y a droit, c’est seulement de temps en temps. Voilà ce qu’il faut savoir sur son dernier film, question réserves des non-amateurs, avec même un petit côté « gaucho » (vous verrez à la fin !) qui tranche avec le réactionnaire de « Bad boys 2 ». Autrement, pour les autres, le plaisir sera vraiment au rendez-vous, et comme souvent dans une telle entreprise, on sera clément vis-à-vis de menus imperfections par rapport à un ensemble relativement performant, proche du chaos total pour notre plus grand plaisir, une grande bouffée d’air pur au milieu de toutes ces infâmantes suites énormes, plus boursouflées sans aucune saveur qu’autre chose (tiens, encore une petite couche sur le pire, « Die hard 4 » !), un film qui à la revoyure gommera mieux ces scories pour en faire ressortir d’évidentes qualités. Bref, comme on très trop contents d’avoir enfin un vrai blockbuster estival (ça devient quasiment un genre à lui tout seul maintenant !), on ne peut qu’encenser ce « Transformers », nouvelle (et meilleure ?) réussite de Michael Bay.

St. THIELLEMENT

Un article - reportage sur "Transformers" est disponible dans le sfmag vendu en kiosques en juillet-août-septembre 2007 puis ensuite, disponible en PDF dans notre rubrique "e-books gratuits et numéros payants" de ce site.

Avis de Valérie

Waouah ! Quel film... Du blockbuster des familles comme on voudrait en voir plus souvent.

Mais ce qui en fait un meilleur film qu’il aurait pu être c’est la qualité de la mise en scène, de l’interprétation et des effets spéciaux !

Même les spectateurs réfractaires à la SF seront comblés car s’il s’agit effectivement d’invasion Aliens, mais se sont des Aliens plutôt sympathiques, même les méchants d’ailleurs et c’est surtout un très bon film d’action qui mélange aussi humour et bons sentiments.

Le scénario est sans faille et sans temps mort. Que ce soit du côté des militaires, du gamin possesseur de la carte au trésor et de sa copine canon, ou avec les jeunes recrues de la NSA, c’est un feu d’artifice de jolies prestations. Quelques seconds rôles-éclairs parachèvent le casting comme John Turturro parfait en Men in black, Bernie Mac truculent en vendeur de voitures et Anthony Anderson hilarant un hacker trouillard.

Du côté des révélations, Shia La Beouf explose totalement à l’écran et révèle le talent qu’on lui prêtait déjà. Il tient les plus de deux heures d’action sans le moindre essoufflement et s’il est aidé par la somptueuse Megan Fox pour retenir l’attention des spectateurs, il nous offre en plus une palette d’émotions étendue. Il est à la base des meilleures scènes drôles et rend crédible chacune de ses apparitions.

Du côté des Autobots, si on ne reviendra sur les performances techniques absolument exceptionnelle qui les rend si vivants, on est vite conquit par la personnalité de chacun. Même chez les Decepticons, on trouve des vilains attachants ! Si la mythologie des Transformers est simpliste, elle est bien construite et s’insère harmonieusement dans l’histoire.

La dernière demi-heure est une vraie explosion d’adrénaline, d’effets spéciaux, d’explosion, de phéromones et de grands sentiments.

A ne pas rater !

Valérie Revelut



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