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  Sommaire - Livres -  G - L -  La Cité pastel (le cycle de Viriconium, tome 1)
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"La Cité pastel (le cycle de Viriconium, tome 1)"
Michael John Harrison

Editeur :
Gallimard (15 septembre 2003)
 

"La Cité pastel (le cycle de Viriconium, tome 1)"
Michael John Harrison



6/10

Tegeus-Cromis était l’un des methvens, ces guerriers d’élite de l’ancien roi de Viriconium, jadis capitale de la dernière Culture Epanouie. Il s’est retiré pour s’adonner à la poésie mais décide de sortir de sa retraite pour rejoindre les troupes de la princesse Jane qui vont devoir affronter leurs adversaires du Nord menés par Canna Moïdart, la propre cousine de la prin-cesse. tegeus-Cromis part alors à la recherche de Trinor et des autres methvens qui seuls peuvent venir à bout des envahis-seurs.

Mais un oiseau de métal l’enjoint de rejoindre le sage Cellur, qui combat un mystérieux danger encore plus pressant. Mais y-a-t-il quelque chose de plus grave que la chute imminente de Viriconium ? Existe-t-il des monstres plus dangereux que ces geteits chemosits qui décervèlent leurs victimes ?

Dans un décor de fin du monde, les methvens auront à affronter plus que ces créatures sanguinaires : ils devront décider de l’avenir immédiat de leur monde.
Ici débute une trilogie parue dans les années 70 aux Etats-Unis et 80 en France. Harrison est un studieux disciple de Moor-cock et l’on retrouve dans ce premier volume bien des influences du maître : l’ambiance post-apocalyptique rappelle celle de la légende de Hawkmoon et le héros solitaire évoque un certain roi de Melniboné. Mais l’ombre du géant est-elle trop grande ?

Harrison nous rend une trop belle copie qui finalement manque de souffle épique. On est un peu déçue car on s’attendait à plus de combats, plus d’amitié, plus de conflits intérieurs. Dans ce même registre, on préfère de beaucoup Les chroniques des Ravens, trilogie de James Barclay parue chez Bragelonne où l’humour est le dernier ingrédient manquant chez Harrison. Mais attendons la suite : si la copie est trop belle, elle n’en est pas moins intéressante et gageons que l’auteur aura su se démarquer de son modèle pour imposer sa marque.

Sandrine Brugot Maillard

La Cité pastel (le cycle de Viriconium, tome 1), Michael John Harrison, traduit de l’anglais (américain) par Jean-Pierre Pugi, Gallimard (Folio SF n°147), septembre 2003, 333 pages





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