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  Sommaire - Films -  S - Z -  Starsky et Hutch
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"Starsky et Hutch" de Todd Philipps

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Starsky et Hutch de Todd Philipps


Ben Stiller (David Starsky), Owen Wilson (Ken Hutchinson), Snoop Dogg (Huggy Bear), Fred Williamson (Captain Dobey), Vince Vaughn (Reese Feldman), Juliette Lewis (Kitty), Jason Bateman (Friday), Amy Smart (Holly), Carmen Electra (Staci)


L’attente était forte. Normal ! Pour une fois, les téléphiles pouvaient espérer une bonne adaptation de l’une des séries les plus connues de la télé hertzienne française : Starsky et Hutch. Rappelez-vous. Le dimanche après-midi, alors qu’il n’y avait rien d’autres à faire, vous regardiez ces deux flics bagarreurs (et un peu rieurs) qui gagnent toujours à la fin. Les personnages étaient hauts en couleurs (Captain Dobey, Huggy les bons tuyaux) et l’action était relativement réalistes pour l’époque.


Si on retrouve avec plaisir une ambiance bien reconstruite, si Ben Stiller est effarant de ressemblance avec Paul Michael Glaser, si Snoop Dogg remplace avantageusement Antonio Fargas et si certaines fois les spectateurs rient ; on regrette les gags qui tombent à plat, un scénario longuet, une trop grande appropriation des personnages par les acteurs principaux. Pourtant, l’histoire souvent saupoudrée de second degré était proche de l’hommage mais dérape quelques fois dans une parodie peu distrayante.


Le réalisateur n’est pas un débutant (Old School) et visiblement se spécialise dans l’adaptation de séries TV des seventies puisqu’il réalisera et écrira " L’homme qui valait 6 millions de dollars " avec l’inénarrable Jim Carrey, mais il n’a visiblement pas trop eu droit au chapitre puisque Owen Wilson et Ben Stiller ont joué leur numéro habituel : Ben-le-mal : adroit/aimé et Owen-l’homme-facile. Cela confirme d’ailleurs nos craintes, car Jim Carrey, n’est pas réputé pour être souple (Enfin, si, mais pas lorsqu’il s’agit de son ego).


A noter du côté des méchants, une excellente création de Juliette Lewis (Kitty) et de Vince Vaughn ( Reese Feldman). Ils sont réjouissants tant ils prennent plaisir à jouer leur rôle.


Des bons moments, quelques vapeurs de Nostalgie remontant à la surface, mais un film moyen qui s’est pourtant approché du très bon pour se laisser détourner par les deux comédiens principaux par ailleurs talentueux, mais trop occupés à penser à eux plutôt qu’au film.


Valérie REVELUT




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