7/10

– L’arrogance de ce fils de la louve ne connaît plus de limite. Le temps arrivera bientôt où il faudra laver la République de ces injures. Depuis le jour où notre cité est née du Tibre, Rome n’a fait qu’une bouchée de ses ennemis.

L’année 1981 a vu la naissance à Turin de Luca Marini. La même nuit, une meute de loups a hurlé près d’une stèle. Deux jours auparavant, le grand-père de Luca était mort lors d’un accident de la route...causé par un loup ayant la stature d’un homme.
Devenu étudiant en archéologie, Luca s’interroge sur la signification d’un symbole : celui d’un loup tenant un poignard dans sa gueule.
Il n’aura pas le temps d’approfondir, car il se retrouve projeté dans la Rome Antique. Après le choc du transfert, il découvre qu’il parle parfaitement le latin de l’époque ce qui lui permet de s’intégrer.
Il devient secrétaire de Caius Honorius sénateur, membre du parti républicain et adversaire de Jules César.
Au XXI° siècle, des hommes mystérieux traquent des loups dans la forêt italienne. Parallèlement, Luca découvre dans la Rome de l’Antiquité l’existence d’une secte des loups qui, pratiquant des sacrifices humains, prépare l’assassinat de Jules César.
Le premier tome de cette série mêlant histoire et fantastique s’appuie sur le thème des sociétés secrètes demeurées dans l’ombre depuis des millénaires. Peu à peu, au fur et à mesure de ses voyages temporels, Luca va prendre conscience d’indices le menant à une intrigue remontant aux origines de Rome.
Le travail du dessinateur est efficace dans la représentation des personnages. Il peut nous les montrer sympathiques lorsqu’ils sourient. Puis le scénario nous les montre tels qu’ils sont réellement et ils sourient toujours...beaucoup moins amicalement.

Damien Dhondt

Scénario : Patrick Weber, Dessin : Fernando Pasarin, Couleurs : Nadia Jigounov _ Les Fils de la Louve tome 1 : La Louve de Mars _ Le Lombard, collection Polyptique (juin 2005) _ Inédit, grand format, couleurs, 48 p. 13 euros