"Les Jours du chaos 1 : Diabolix ex machina" de Troisi & Vig

8/10

Les démons vinrent du ciel et des entrailles de la Terre. Ils vinrent des abysses des océans et de dessous nos lits. Des lieux de ténèbres où notre conscience les avait exilés et oubliés.

200 ans que la civilisation humaine s’est effondrée.
200 ans que les démons règnent sur la Terre.
200 ans que les rares humains se sont réfugiés dans des villages fortifiés.
Au bout de 200 ans le village de Suniki voit arriver Ian Vanderbilt, portant sa compagne blessée à travers les terres désolées. Les habitants de Suniki se croyaient les seuls humains encore en vie sur cette Terre. Certains voient en lui un démon, d’autres le libérateur prévu par la prophétie.
La prophétie précise que c’est des hommes que le libérateur devra se protéger. Elle avait raison.
A première vue nous pourrions penser nous trouver dans une bande-dessinée post apocalyptique avec les démons en remplacement des mutants irradiés standard. Mais l’aspect démoniaque implique le mal et pas un simple rapport de forces.
Le scénariste italien et le dessinateur français qui ont déjà réalisé Mayapan (1) nous décrivent avec un réalisme tragique un monde où l’homme s’ingénie à transformer la vie de ses semblables en enfer.

(1) Edition Pavesio

Damien Dhondt

Scénario : Flavio Troisi, Desin : Joseph Vig, Couleurs : Luigi Terzi _ Les jours du chaos, tome 1 : Diabolix ex machina _ Vents d’Ouest, collection fantastique (février 2007) _ Inédit, grand format, couleurs, 48 p. 12,50 euros