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  Sommaire - DVD -  S à Z -  Une Créature de rêve - Edition Zone 2
"Une Créature de rêve - Edition Zone 2 "
de John Hughes

Avec Kelly Le Brock, Anthony Michael Hall, Michael Berryman, Vernon Wells, Bill Paxton.
Universal Vidéo

Qu’est devenu John Hughes ? Celui qui nous donna dans les années 80 les fleurons des « teen-agers movies » avec des réussites telles que « Sixteen candles », « La folle journée de Ferris Bueller », le cultissime « Breakfast club », puis qui progressivement réussi à passer le cap pour des sujets plus adultes tout en restant dans le même style avec tout d’abord « La vie en plus » (Kevin Bacon quitte l’adolescence, se marie, a un bébé), puis le génial « Un ticket pour deux » (Steve Martin coincé au fin fond de l’Alaska a quelques jours de Noël en compagnie d’un parasite, en réalité un solitaire recherchant un peu de compagnie) et enfin la famille avec « Oncle Buck », se retira après le succès mondial du sympathique « Maman j’ai raté l’avion » qu’il ne fit qu’écrire mais aussi produire d’où millions de dollars par centaines, avec ses suites, qui signèrent sa retraite, le génie n’étant plus là. Donc, dans les années 80, John Hughes était ce cinéaste là (j’ai oublié aussi un autre, qu’il écrivit et produisit, « Some kind of wnderful », excellent) et au milieu de tout ça, il y a un véritable ovni, « Une créature de rêve ». A l’époque, c’était hilarant. Aujourd’hui, à revoir, c’est... un peu dur quand même. Bon, il y a la nostalgie mais par moments, la nostalgie, hein, elle nous gonfle ! Bon. « Une créature de rêve », c’est la pin-up que créent deux adolescents un peu mal dans leur peau, fantasmant sur tout ce qui porte une mini-jupe, se donnant des airs qu’ils n’auront jamais. Jusqu’au jour où ils donnent vie via leurs ordinateurs (et là, le choc : ils font pitié les ordinateurs, style génération Atari ! Premier coup de vieux...) à Lisa (Kelly Le Brock, plutôt bien foutue comme nana, dans mon souvenir... Les goûts changent aussi !
Devenue par la suite Mme Steven Seagal pendant quelques années et deux enfants). Grâce à elle, Gary (le matheux de « Breakfast Club » devenu récemment célèbre en incarnant Johnny Smith dans la série « The dead zone ») et Wyatt (qu’est-ce qu’il joue mal lui ! Devenu prof en université depuis, sage décision !) vont s’affirmer et enfin connaitre l’amour.
Ce n’est pas cet aspect cucul la praline qui fait de « Une créature de rêve » un ovni, c’est son humour énorme, indigne d’un John Hughes qu’on devine parfois derrière quelques scènes intimistes. Un peu comme si le gars avait pété les plombs le temps d’un film qui serait une parodie moderne de « La fiancée de Frankenstein » ! Mais la finesse en moins, le pompon étant atteint quand Lisa transforme Bill Paxton (tout jeune et encore boutonneux !) en espèce de gros furoncle humain ! On croit rêver ! Tout cela donne, vingt ans après, une comédie encore plus lourdingue qui a du mal à passer le cap des années. Encore une fois, seuls les nostalgiques le conserveront dans la DVDthèque de John Hughes. Les autres, pour la curiosité, vous pouvez faire l’effort...

Note film : 6/10 (copie bonne, format d’origine 1.85, image 16/9ème anamorphique)
Bonus DVD : O/10 : une bande-annonce en vo toute pourrave !

St. THIELLEMENT



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