"Zipang 6 " de Kaiji Kawaguchi

8/10

– Les armes, les techniques de cette époque ne font pas le poids face à nous....
– Peu importe l’époque : dans une bataille, ce ne sont pas les machines qui décident...ce sont les hommes !!!

Fabriqué au début du XXI° siècle, le Miraï, navire de guerre ultra moderne de la flotte d’auto-défence japonaise, devrait disposer de la supériorité technologique lui permettant d’échapper à tout affrontement dans les eaux de 1942.

Quand une escadrille américaine de cette époque se dirige vers lui, ce navire ultramoderne devrait pouvoir échapper à un contact visuel grâce à son radar, le brouillage des télécommunications et sa vitesse. Mais voici que le sous-marin de la flotte impériale japonaise qui
l’accompagnait fait surface. Détenant à son bord des hommes de la force d’autodéfense, son but est de forcer le Miraï au combat et de l’achever à coups de torpille s’il survit à l’attaque américaine. Car le sous-marin japonais de 1942 a bien pour mission de détruire le Miraï dont l’équipage est constitué d’hommes du futur, pacifiques, qui affirment que la guerre sera perdue dans 3 ans.

Du côté de la frégate Miraï, l’équipage a confiance : ne disposent-il pas d’armes guidées par radar, dont une pièce d’artillerie tirant en rafale, des missiles anti-aériens et un canon phalanx tirant 3000 coups/minute ? Cependant, suite à un tel barrage de feu, les hommes du Miraï s’aperçoivent que les comportements humains ne respectent pas les normes. Un pilote américain n’est pas censé poursuivre l’attaque pour s’efforcer d’écraser son avion sur sa cible. D’où l’interrogation des hommes du futur plongés dans cette époque : "Que fait un pilote pareil chez les Américains ?!"

Damien Dhondt

Auteur : Kaiji Kawaguchi _ Zipang 6 _ Traduction : Thibaud Desbief _ Big Kana (janvier 2006) _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 236 pages dont 4 p. couleurs, 7,30 euros