"Sarami princesse de l’Enfer " de Asakura Sekaiichi

7/10

– Qu’est-ce que c’est que cette tenue ?
– La dernière mode en Enfer. On sait jamais, s’il y a un responsable de casting qui vient...

Jenna & Barbara Bush, Laurence & Claude Chirac, Mazarine Pingeot, la Princesse Leia... toutes ces demoiselles ont pour point commun d’avoir un père puissant et quelque peu...agaçant.

Sarami a l’inconvénient d’avoir pour paternel le roi des Enfers. Fille d’une mortelle, elle décide de faire une fugue et se retrouve sur Terre. Rêvant de devenir mannequin elle trouve un job dans un restaurant tenu par Pyonko (oui, c’est une lapine, et alors ?), qui a eu le malheur de l’employer. Il est vrai que Sarami venait d’envoyer en enfer un client coupable de n’avoir pas payé sa note.

Parmi les amis qu’elle se fait, mentionnons Plum la femme d’affaires (accessoirement, je précise que c’est une prune...et non, ce n’est pas une métaphore), ainsi que Billy, le beau Billy, le merveilleux Billy... (bref, la raison pour laquelle elle ne retourne pas aux Enfers).

Ce manga est un recueil d’histoires courtes de 6 pages. L’auteur a fait le choix surprenant d’un dessin délibérément minimaliste. Néanmoins, cela permet de reconnaître Karl Lagerfeld. Que fait-il dans ce manga ? Mais pourquoi n’y serait-il pas ?

Damien Dhondt

Asakura Sekaiichi _ Sarami princesse de l’Enfer _ Traduction : GBone _ Edition : Milan, collection : Kanko (septembre 2006) _ Inédit, poche, noir & blanc, sens de lecture japonais, 320 p. 6,90 euros