Un an après Déchirures, Sire Cédric revient avec son premier roman : Angemort.
Comment résumer simplement ? D’un côté, il y a ce gars - Cheverny. Il partage sa vie entre une passion dévorante étrange - la collection de cadavres - et Jad, sa servante. De l’autre, une nécromancienne, Maddalena, à la recherche de l’éternelle jeunesse. Au milieu, un champs de bataille apocalyptique.
Soyons clairs dés le départ : âmes sensibles et mineurs s’abstenir. Oubliez également de dévorer Angemort passer 19 heures.
Non, mais sérieux ! Y’a pas idée non plus d’écrire des histoires pareilles : Angemort est agressif, violent et, pour certains passages, érotique à la limite de la pornographie.
Sire Cédric confirme son talent à effrayer le lecteur avec une écriture fluide et limpide. Dans Angemort, le style est bizarrement très doux, presque tendre, face à une brutalité de fond. À l’instar d’un fruit défendu, le roman se lit fébrilement.