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Sommaire - Interviews -  Christophe Guilbaud


"Christophe Guilbaud " de Cécilia


 12 Juillet 2006 - Place des Abesses - Paris

Christophe Guilbaud, marié, 3 enfants a suivi un cursus scientifique pour explorer par la suite quelques domaines aussi divers que les ambulances, la vente informatique, le travail administratif comme francisation des noms d’étrangers acquérant la nationalité française. Il est reçu au concours de l’institut régional d’administration en 1993. Responsable pendant 3 ans du service des stocks industriels, à la direction des constructions navales d’Indret qui construit la propulsion des bâtiments de la marine nationale.
Depuis 1997, secrétaire général (direction des services, responsabilité du personnel et du budget) de la chambre régionale des comptes des Pays de la Loire, juridiction financière qui contrôle les comptes et la gestion des collectivités locales.

L’activité littéraire a débuté voilà environ dix ans. Il est l’auteur d’une vingtaine de nouvelles dont l’excellente Pouvoir. La majorité de ses histoires courtes ont été primées dans des concours (Noires de Pau, CROUS, Plouay, Sol’Air, Arts et lettres de France).

Deux romans, restés au stade de premier jet ni fantastique ni fantasy, qui dorment dans un tiroir en attente de dernières retouches, ont précédé les capelans (http://www.onirik.net/ecrire/articles.php3?id_article=1436).

Bonjour, Christophe, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 43 ans. Je suis cadre dans une société financière en chambre des comptes. Ça n’a rien à voir avec l’écriture. Ce n’est pas le même genre de contes (ndlr : notez le jeu de mots entre comptes et contes).

Pour l’écriture, ça fait une dizaine d’années. J’ai commencé par des nouvelles publiées pour certaines. Mais jamais en recueil. Une dizaine en tout. Ensuite, je suis passé naturellement au roman.

La version des Capelans est le troisième roman que j’écris. La publication est la cinquième version de mon travail. Je l’ai présentée à plusieurs éditeurs. Et c’est Didier Molière, des Éditions Normant qui m’a appelé assez vite.

La création d’une mythologie est-elle volontaire comme pour Tolkien ? Quelles sont vos influences ?

C’est vrai que Tolkien a une influence évidente. Je suis tombé dedans vers 16 ou 18 ans. Et, son œuvre a été une découverte totale. J’avais déjà beaucoup lu les écrits d’écrivains comme Boris Vian qui m’avaient initié à des choses un peu décalées. Et, puis, j’ai continué par Azimov, Dunes . . . Et, j’ai tiré mon influence de ces livres-là. Et quelque part, je transmets sûrement des idées que j’ai pêchées ici ou là dans Les Capelans. Ce n’est pas forcément conscient d’ailleurs. Mais, en effet, j’ai pu rebâtir les choses que j’ai lues.

Ce sont des références que j’ai acquises. Mais, je ne me suis pas dit « Tiens ! Je vais écrire en fonction de . . . »

Quelles sont vos origines géographiques ? Le héros est étrangement comparable à Lancelot chevalier de la table ronde.

C’est vrai que j’ai lu l’histoire des Chevaliers de la Table Ronde. Encore une fois, j’ai dû intégrer cette mythologie.

Comment avez-vous construit votre histoire ?

Comme je ne suis pas écrivain à plein temps, il se passe parfois des mois avant que je n’écrive quelques pages. Je tente pourtant de tenir la distance.

Je relis toujours ce que j’ai déjà écrit pour des raisons de cohérence. Mais, je n’ai pas construit de schéma ou de généalogie comme Tolkien.

P.S. : Il s’agit de la première vraie interview de l’auteur, la précédente ayant été effectuée par email interposée.

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Critique




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