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  Sommaire - Cinéma bis et culte -  Slumber Party Massacre
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"Slumber Party Massacre" de Amy Jones


Titre : The Slumber Party Massacre
Réal : Amy Jones
Avec : Michelle Michaels
Robin Stille
Brinke Stevens

Durée : 72 minutes
Origine : USA
Année : 1982
Genre : Slasher

VERDICT : 1 / 6

Résumé :

Une réunion de jeunes étudiantes est perturbée par l’intrusion de Russ Thorn, un psychopathe évadé de l’asile.

Critique :

Tous les slashers basiques des années 80 se trimballent une réputation de classiques, laquelle s’avère souvent injustifiée, et ce SLUMBER PARTY MASSACRE ne fait pas exception. Au départ, parait-il, le produit se voulait une parodie, écrite par la féministe Rita Mae Brown. Au final l’aspect comique n’est pas franchement apparent, même si les amateurs éclairés de nanars y trouveront leur compte de rires involontaires.
Pour situer l’intrigue, une "slumber party" est une réunion d’adolescentes qui papotent de trucs de filles. A savoir, principalement, des garçons du collège et de la taille de leur zob, ce qui n’est pas le plus important puisque "l’important est ce qu’on en fait". Donc, le non-scénario rassemble dans une maison une demi-douzaines de gonzesses et deux voyeurs venus participer à la fête. Tout ce petit monde se lance alors dans d’interminables discussions ponctuées de répliques aussi littéraires que "tu diras pas à maman que je branle des garçons" et autres considérations sexuelles. A ce niveau, le film verse tellement dans les clichés et les dialogues crétins et, effectivement, le spectateur peut penser qu’il s’agit d’une parodie. Ce qui d’ailleurs ne change rien car - volontaire ou non - l’humour tombe à plat 99 fois sur 100. La séquence où une demoiselle mange un morceau de pizza alors que le livreur vient d’être énuclé à la perceuse constitue pourtant un sommet : "ben quoi, j’ai encore faim, la vie continue !". Consternant !
Que reste t’il à l’amateur ? Pas mal de plans nichons, un élément indispensable du cinéma d’exploitation des eighties. Donc la réalisatrice filme beaucoup de poitrines dénudées, se permet une scène de douche et tente d’appâter le spectateur mâle, malheureusement sans résultat, les actrices ayant un sex appeal quasi nul. Leur qualité d’actrices sont d’ailleurs tout aussi médiocres et le doublage atroce n’arrange rien...sauf pour les plus pervers qui s’en amuse !
Le résultat n’est définitivement pas brillant, d’autant que le métrage n’est même pas gore : de fugaces plans saignants, hélas filmés dans l’obscurité ou à peine entrevus. Lors des rares moments un poil plus saignants les maquillages sont de toutes façons mal fait (le bras tranché !) et déjà vus et revus.
Pour effrayer le public, la réalisatrice recourt aussi à toutes les fausses peurs possibles : bras sur l’épaule, chasseur d’escargot en ballade (!), cadavre dans le frigo...En pure perte, l’ensemble souffrant d’un rythme assoupi et même soporifique.
En définitive, SLUMBER PARTY MASSACRE est un des pires slashers de son époque. Le seul point positif en sa faveur est sa durée réduite (à peine plus d’une heure dix) et, même ainsi, il parait fort long. Complètement raté, donc !

Bonus : le film BLOODY MURDER 2.

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