Cavendish se taisait, mais il pensait la même chose que ses deux compagnons. Les Français n’étaient pas seulement des froggies _ des mangeurs de grenouilles _ c’était vraiment des êtres à part. Ils méritaient vraiment qu’on fasse la guerre pour eux. Une espèce pareille ça ne pouvait pas disparaître.
Voici la suite de "L’émissaire du 6 juin", où Bob Morane était parti avec une nouvelle version de l’archaïque machine temporelle du professeur Hunter. Cette fois c’est le colonel Craigh de la Patrouille du temps qui le renvoie vers le lieu et la date de ses exploits afin d’enquéter sur la résistante Patricia dont il avait croisé la route le 6 juin 1944. En effet avec sa bonne foi habituelle (hum) Craigh l’informe qu’il s’agit d’un des agents de la Patrouille du temps qui est depuis porté disparu.
Cette fois Bob bénéficie d’une meilleure technologie, mais le contexte historique est toujours aussi chaotique. De plus certains évènements ne se déroulent pas comme prévu.
Dans un contexte de pure science-fiction les évènements auquels Bob Morane avait assisté devraient se reproduire pour chaque voyage temporel au même lieu, à la même seconde. Mais l’auteur est un grand lecteur de son ami Jean Ray. L’étrange fait son apparition et quelque chose se détraque dans les hasards du temps.
Damien Dhondt
Henri Vernes _ Retour à "Overlord" _ Bob Morane le cycle "Overlord" 2 _ Couverture et illustrations de Frank Leclercq _ Postface de Jacques Van Herp _ Ananké (juin 2005 ) _ Inédit, moyen format, 154p. 8 euros