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  Sommaire - Films -  A - F -  Le parfum de la dame en noir
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"Le parfum de la dame en noir " de Bruno Podalydès - 2005

Le parfum de la dame en noir est la suite cinématographique du mystère de la chambre jaune. Il s’agit pour ceux qui l’ignore, de l’adaptation d’un roman de Gaston Leroux à qui l’on doit également Chéri Bibi (une série télé des années 70 a été créé à partir du roman) ou le cultissime Fantôme de l’opéra.

Ce nouveau mystère à résoudre pour le reporter Rouletabille (Denis Podalydès) associé à son fidèle compagnon Sainclair (Jean-Noël Brouté) a toujours pour but de protéger l’énigmatique Mathilde Stangerson (Sabine Azema) mais aussi de permettre au détective de découvrir ses racines. L’intrigue se déroule dans un lieu magnifique, un vieux château transformé en résidence pour riches et oisifs artistes sur une île de la Côte d’azur. Cette sorte de huis clos s’évente assez rapidement malgré l’isolement du lieu et le nombre forcément restreints des participants.
Ici, point de mystère, de rebondissement, d’entrain ou même d’intérêt. L’auditeur (pour ceux qui sont restés jusqu’au à la fin du récit !) s’ennuie fermement pendant les presque deux heures du long (très long) métrage. Les deux héros-enquêteurs sont vraiment insipides et ennuyeux (pour rester poli, ce qui ne fut pas le cas de certains spectateurs). Les autres acteurs réservent des surprises dont la pétulante Zabou Bretman, l’amusant Vincent Elbaz. Même le réalisateur (Bruno Podalydès) est meilleur que son frère dans le rôle du médecin et mari de Zabou. D’autre part, l’acteur Olivier Gourmet (Darzac) est grimé d’une manière si exagérée que l’on passe beaucoup de temps à se demander pourquoi (le début d’explication fourni n’étant pas suffisant).
Si l’on a pas vu le film précédent, beaucoup de données restent obscures, ce qui perd souvent le public au cours de la projection. Au final (heureusement, cela finit par s’arréter), un film français bruyant qui manque de tout excepté de panorama et qui ennuiera la grande majorité, à moins de prendre son visionnage comme un défi à son endurance personnelle.
Sortie : le 14 septembre

Valérie Revelut



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