5/10

Le véritable héros de ce livre n’est pas Saint-Germain (le vampire) mais sa dulcinée Madeleine de Montalia. Celle-ci effectue des fouilles en Égypte en 1825 alors que son amant le vampire est resté en Europe. Elle ignore que c’est sur ce site antique que Saint-Germain fut esclave et guérisseur, bien que vampire.

On s’ennuie à la lecture de la vie quotidienne des archéologues et tout au long du livre il ne se passe rien mais l’auteur fait sentir qu’il va bientôt se passer quelque chose... jusqu’à la fin de ce premier volume où le lecteur fatigué n’a plus envie de s’attaquer au deuxième. L’éditeur aurait certainement dû publier les deux parties en un seul volume.
L’équipe d’archéologues est composée de Français et là Chelsea Quinn ne fait pas preuve d’originalité car les noms des personnages sont des clichés. Jugez vous-même (page 75) : Oursin, de la Noyé, Beaudilet, Enjeu, etc.
« La crue était moins importante sur la rive Est du Nil ». Je ne sais pas ce qu’elle veut dire : que la berge est plus élevée que la partie Ouest plutôt ?
Les Egyptiens n’ont pas construit de ponts sur le Nil, écrit-elle. Elle en déduit une explication mythologie.Il est vrai que ce fleuve aux crues régulières n’était pas propice aux ponts en pierres sans les techniques d’enfoncement en très grande profondeur de pieux en bois. Ils préféraient alors utiliser des passeurs, comme sur beaucoup de grands fleuves.

Ne soyons pas méchant attendons de lire le tome 2 !

Alain Pelosato

Saint-Germain, l’Égyptien - Chelsea Quinn Yarbro - traduction Edouard Clocsko - Fleuve Noir collection Thrillers fantastiques - 274 pages