Note :2/10
À l’époque de la Renaissance italienne, Vittorio est un jeune noble vivant avec ses parents dans un château de Toscane. Il fréquente assidûment la ville de Florence gouvernée par les Médicis. Dans une époque troublée, il mène l’existence dorée d’un passionné d’art, et s’intéresse particulièrement au peintre Philippo Lippi, sorte d’artiste maudit préfigurant ceux de la fin du XIXème siècle. Un jour, la famille est massacrée par l’intrusion d’un groupe démoniaque. Lui seul est épargné par suite de l’intervention d’une jeune femme, Ursula. Il veut se venger, et il est aidé par des anges, ceux qu’avait peints Fra Filippo Lippi. Après avoir rencontré sur son chemin les intrigues, la guerre, et toutes sortes de mystères, il parvient à exterminer les démons. Mais il épargne Ursula, qui l’aime, et cette faiblesse lui sera fatale.
Après Pandora, Vittorio le vampire est le second des Nouvelles Chroniques des Vampires. Vittorio, jamais évoqué dans les romans de Rice, s’éloigne totalement des personnages habituels et nous offre le portrait d’un nouveau protagoniste d’une autre nature. Essayant de renouveler ses Chroniques, Vittorio pourrait amorcer une mythologie parallèle. Hélas, c’est un flop total. Inutile à la saga et au mythe du vampire en général, je vous conseille d’acheter ce livre pour faire bien dans votre bibliothèque ou pour le plaisir de posséder la collection complète. Mais de là à le lire... C’est plus une perte de temps, un ennui innommable.
Virginie Liégeon