Note : 3/10

Un soir à son bureau, Phoebe Halliwell a une vision d’anticipation concernant des démons se réunissant pour une cérémonie malfaisante. Un collègue serait témoin de la scène et victime de la fureur des monstres. Aussitôt, elle informe ses sœurs pour intervenir. Bizarrement, la bataille contre les Démons de la Chance semble bien trop facile. Effectivement, ceux-ci ont attiré les sorcières dans un traquenard afin de s’approprier leurs pouvoirs en les faisant dépenser leur énergie. Afin de les sauver, Cole, ex mari de Phoebe et accessoirement ancien démon, téléporte ses amies... Mais il ouvre malencontreusement une déchirure temporelle et ils se retrouvent tous en 1942. Afin de revenir à notre bon XXIème siècle, les filles vont devoir confronter leurs démons (Piper se retrouvera nez à nez avec son mari Léo, alors être humain banal à l’époque ; Phoebe devra revoir ses sentiments envers son ancien mari ; Paige va tomber amoureuse du chef du gang des méchants ; Cole devra accepter d’être un simple humain sans aucun pouvoir démoniaque) ainsi que ceux de chair et d’os qui organisent de la contrebande d’artefacts magiques.
Cette novellisation assez plaisante sur les trois quarts des chapitres devient décevante à la fin. En effet, même si le scénario semble cousu de fil blanc, les scènes de combat sont d’une déception profonde, ressemblant plus à une mauvaise parodie de films américains à gros budgets qu’à un épisode de la série. Et que dire du final, lorsqu’un pseudo Dieu de la Chance arrive avec ses gros sabots au milieu d’un décor apocalyptique pour venir en aide aux sœurs Halliwell en punissant le méchant démon qui a utilisé ses pouvoirs pour faire le mal et en récompense, renvoie nos amis à notre époque d’un claquement de doigts. Pathétique !

Virginie Liégeon

Charmed : Une chance d’Enfer de Scott Ciencin, d’après la série TV créée par Constance M Burge, traduit de l’américain par Betty Peltier Weber, Editions Fleuve Noir, décembre 2004, 220 pages.