SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Sfmag No122
118

11
F
é
v
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...
  Sommaire - DVD -  G - L -  Les chroniques de Riddick -director’s cut
"Les chroniques de Riddick -director’s cut"
de David Twohy
 


Universal Vidéo

Monumental selon les uns, ridicule selon les autres, Les chroniques de Riddick ne laissent en tout cas pas indifférent. Disons qu’ici, vous allez plutôt lire un avis proche du premier qualificatif, après démonstration aussi. A la base, pour commencer il y a le réalisateur David Twohy. Twohy, scénariste de films comme Warlock, G.I. Jane, Waterworld et Terminal velocity : qu’on aime ou non, on ne peut nier certaines qualités à ces films, qualités surtout présentes tout du long dans l’excellent Terminal velocity. Twohy réalisateur du très sympathique Timescape (des voyageurs du temps venant du futur assistant par plaisir aux grandes catastrophes de l’humanité), The arrival (une excellente série B avec Charlie Sheen découvrant que les extra-terrestres sont là depuis longtemps), Pitch black (dans le futur, un vaisseau-prison s’écrase sur une planète infestée de monstres, que vont combattre les survivants dont Riddick, le prisonnier le plus dangereux de l’univers), Abîmes (pendant le seconde guerre mondiale, l’odyssée d’un sous-marin hanté). Pas mal comme carte de visite. Ensuite, il y a donc Pitch black, une des meilleures séries B de SF jamais faites où on découvrait Riddick alias Vin DieseL. Le film cartonne, le studio veut une suite et là, coup de génie de Twohy : on ne refait pas un film de monstres, on poursuit le destin de Riddick. Lequel se voit chargé de mettre un terme à la conquête guerrière et implacable de l’univers par les Necromongers. Mais tout ce que veut Riddick, c’est vivre tranquille et libre. Or, il s’avère qu’il ne peut pas avoir de choix : il est dans une prophétie des Necromongers celui qui détruira leur soif de conquêtes. Comme on le voit, Les chroniques de Riddick s’éloigne assez de pitch black. On tombe ici en plein space opera mené de façon grandiose par un David Twohy sachant pertinemment où il va. Alors d’accord, a première partie est la plus riche, la plus intéressante, la suite n’étant qu’un gros film d’action pour mettre en valeur Diesel. C’est aussi là qu’on y pêche le plus de faiblesses. Mais en même temps, le film s’achève de façon assez désarçonnante, donnant ainsi une autre dimension à toute l’œuvre. En plus, il vaut mieux opter pour cette director’s cut, qui a le mérite d’étoffer un peu plus les personnages des Necromongers. C’est peu, c’est vrai, mais au cas où on commanderait à Twohy un troisième chapitre de Riddick, cette version constitue bien celle que le scénariste/réalisateur souhaitait et il s’en servira pour a suite. Bien entendu, un second disque regorge de bonus, allant du peu d’intérêt (le guide virtuel, assez débile) au alléchant (car trop court donc on a l’impression de ne voir qu’une partie de ce qu’on nous propose) comme la visite des décors, les effets spéciaux, etc... On aurait aimé avoir plus, du niveau du monumental de certaines scènes, toujours mise en boite de façon extraordinaire par Twohy, certainement sa marque la plus célèbre car il applique souvent ça à ses prologues. Mais autrement, une chose est sûre : à la revoyure, Les chroniques de Riddick n’a rien perdu de sa prestance, de ses idées gigantesques, de ses qualités, même si on retrouve au milieu un film d’action certes super bien torché mais à l’inspiration assez basique. Enfin bon, dans l’ensemble, ça domine le haut du panier du genre.

Stéphane Thiellement

Note : film : 8/10 DVD : 8/10 (copie superbe, format 2.40 respecté, image 16/9ème anamorphique, vostf)
Bonus (vostf) : commentaire audio de David Twohy, Karl Urban & Alexa Davalos ; guide virtuel des Chronqiues ; reportages sur les effets spéciaux, les décors ; scènes coupées.



Retour au sommaire