Un repas de riches au cours duquel une jeune femme parle d’une vision qu’elle a eue. Et une autre convive a perdu sa broche.
C’est la nuit, une femme est réveillée par des grincements et se lève pour aller voir. Puis elle fuit en boitant (on comprendra plus tard qu’elle a une jambe de bois). Mais, en fait, il n’y a rien.
Puis elle joue du piano.
Un nouveau chauffeur arrive.
Le film nous présente les personnages par un procédé classique : le chauffeur pose des questions à la servante.
La femme fait un cauchemar, elle entend : « Dominique, Dominique… » Elle se lève et va courir, toujours en boitant, pour demander au chauffeur de l’aider. Mais celui-ci refuse.
Elle joue du piano la nuit et part en boitant vers la cheminée où brûlent des bûches.
Une femme s’est pendue !
Les plans, les mouvements de caméra, les postures et les actes des personnages sont énigmatiques, les scènes très sombres.
Mais qui donc jouait du piano cette nuit ? Au cimetière il s’est passé des « choses étranges ».
En effet, une tombe a été installée pour David Ballard à côté de celle de son épouse décédée. À la place de l’année de sa mort, il est écrit : « bientôt »… La commande de cette sépulture à été faite au marbrier par une « femme habillée en noir »… « car elle portait le deuil de son mari ».
Toujours des scènes très sombres, le piano joue tout seul !
Le personnage déambule dans le noir, des apparitions, des disparitions.
Il paie le nouveau chauffeur pour violer la sépulture pour vérifier qu’elle contient bien le corps.
Ben non ! Il n’y en a pas ! Juste des pierres pour faire le poids.
Il découvre sa femme pendue dans la serre. Quand il y retourne, elle n’y est plus…
Un joli petit film qui tient en haleine, pas ordinaire, très macabre, très énigmatique…
Avec une fin à tiroirs…

Alain Pelosato