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  Sommaire - FESTIVAL Gérardmer 2024 (et 2023) -  DOMINGO ET LA BRUME (Domingo and the mist)(Domingo y la bruma)

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"DOMINGO ET LA BRUME (Domingo and the mist)(Domingo y la bruma)" Ariel Escalante


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123 ans de cinéma fantastique et de SF - essais et données pour une histoire du cinéma fantastique - 1895-2019
 

DOMINGO ET LA BRUME (Domingo and the mist)(Domingo y la bruma)
Ariel Escalante

Avec Carlos Urena, Sylvia Sossa, Aris Vindas

Version française - Scroll down the page for the english language

Domingo et la brume nous vient du Costa Rica. Présenté hors compétition à Gerardmer ainsi qu’à Cannes en 2022. Réalisateurs et acteurs inconnus. Le récit d’un homme et d’une brume avec laquelle il parle car celle-ci renferme un secret.

La ville dans laquelle Domingo habite est menacée par des voyous engagés par des promoteurs pour expulser les habitants dans le but de construire une autoroute. Mais le terrain de Domingo recèle un secret, celui du fantôme de sa femme qui vient lui rendre visite dans la brume.

Dès la toute première image j’ai été quelque peu abasourdi par le format avec lequel le film a été tourné : une image carrée. J’avoue que pour un méga fan de l’écran large et des films en CinémaScope (le vrai) il est très difficile de s’y habituer.

On nous présente Domingo qui rend visite aux habitants de sa ville. On apprend que des promoteurs veulent racheter toutes les terres pour y construire une autoroute. Domingo rend visite à sa fille et l’on comprend qu’elle ne croit pas au fait que son père parle au fantôme de sa mère.

A mon avis, le film est très spécial, étrange et ne s’adresse qu’à une niche comme public. Je ne sais trop à quelle catégorie de public il est destiné. La réalisation est d’une platitude étonnante, il n’y a quasiment aucun mouvement de caméra et pour être tout à fait franc je me suis vraiment ennuyé fermement tout du long. J’ai beaucoup plus compris que le film ait été projeté à Cannes car il rentre tout à fait dans cette catégorie de films devant lesquels une certaine catégorie s’extasie.
Je ne dis pas cela pour offenser qui que ce soit c’est juste du vécu.

Je ne comprends pas vraiment à cet égard que Domingo se retrouve à Gerardmer face à un Nocebo, un Watcher ou un « The price pay » qui rentrent eux totalement dans le concept Gerardmer.

Seul point positif à mes yeux : Le film est tourné en espagnol et n’est pas du coup difficile à suivre.

Je ne dissuaderai personne de le voir, sachez que c’est vraiment très, très spécial et qu’il ne possède pas les éléments spécifiques d’une œuvre présentée à Gerardmer.

A voir à l’occasion mais sans la pensée Gérardmer en tête.

Marc Sessego

 

English version

« Domingo and the mist » comes from Costa Rica. It is presented out of competition in Gerardmer and was part of the 2022 Cannes Film Festival. Director and actors are unknown. It’s about a man, his town and the mist that holds a secret.

The town Domingo lives in is being threatened by thugs hired by real estate developers to expel its inhabitants to make room for a highway. But Domingo refuses to sell as his land hides a secret : The ghost of his wife who visits him within the mist.

From the first image I was somewhat stunned with the film’s format. An almost square picture. As a huge fan of widescreen cinema and especially the real one in CinemaScope it’s personally quite difficult to adjust to.

Domingo is a nice man who visits the inhabitants of his town. We learn that real estate companies want to buy all the surrounding land to build a highway. Domingo visits his daughter, and she doesn’t believe that her father talks to her mother’s ghost.

In my opinion, the film is so special and strange that it would only appeal to a « niche » audience. I do not really know at which kind of public it is aimed at. The whole film is shot in an incredibly flat way as there is - almost - no kind of camera movement. To be blunt I was bored all the way through. I understand however the film being presented at last year’s Cannes Film Festival, as it fits quite well the category that artsy film critics marvel upon. I’m not saying this to offend anyone, this comment based on actual events in Cannes over the past few years.

It is quite surprising to even see « Domingo » presented at Gerardmer facing the comparison with films such as « Nocebo », « Watcher », or « The price we pay » - all of them fitting the « Gerardmer bill » quite nicely.

The positive : It is shot in Spanish so for a large audience it is not too difficult to understand.

I wouldn’t discourage anyone to see it, but remember it’s so special and in no way carries any of the elements Gerardmer films are selected for.

See it occasionally but erase any thought of « Gerardmer » as otherwise it may very well turn you down.

Marc Sessego

La bande-annonce : https://www.senscritique.com/film/domingo_et_la_brume/47401107/videos


 
 

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Et sa suite :
125 ans de cinéma fantastique
et de SF Deuxième partie (Mis à jour 1951-2019)

Après la parution de son monumental livre «  123 ans de cinéma fantastique et de SF – essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019&#8201 » paru en janvier 2019, Alain Pelosato a continué à regarder des films et des séries de télévision  ! «  Quand on écrit ce genre d’ouvrage », explique l’auteur, « c’est sans fin puisque des films et des séries, il continue à en sortir sans cesse  ! Il faut donc prendre la décision de s’arrêter pour publier. C’est pourquoi j’écris et je publie régulièrement des mises à jour depuis 1998.  » De plus, certains éditeurs de DVD ressortent des films des archives et les publient, il y a aussi la télévision et les plateformes sur Internet. Du coup, le présent livre couvre la période 1951 à 2019. Voici donc la dernière mise à jour : un livre de 500 pages avec plus de 700 entrées dans l’index, c’est dire s’il contient beaucoup de chroniques, d’analyses et aussi, la spécialité de l’auteur, de vastes mises à jour de listes thématiques de films (taxinomie du cinéma fantastique). Bonne lecture  !

ET LA TROISIÈME PARTIE :

126 ans de cinéma fantastique et de SF mise à jour 1961-2020 Dossiers Graham Masterton & Stephen King
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Kindle : https://www.amazon.fr/dp/B08ZSY723W
Et voici le troisième volume des travaux de l’auteur sur le cinéma fantastique et de SF dans sa globalité, la suite logique des deux précédents : « 123 ans de cinéma fantastique et de SF… » et « 125 ans de cinéma fantastique et de SF… » (voir ci-dessous à la fin). Avec ce troisième volume, ce sont plus de 2000 pages (sur la base du format 5x8 pouces de ce livre) de textes qu’Alain Pelosato a rédigés pour mieux connaître le cinéma fantastique et de SF. Ce troisième volume peut, bien sûr, être lu sans avoir lu les deux tomes précédents. Il regroupe 266 pages de chroniques de films, de filmographies et deux dossiers sur la relation de deux écrivains avec le cinéma : Stephen King et Graham Masterton.

Et très prochainement la deuxième partie qui rassemblera
les deux précédents (125 + 126) et toutes les nouveautés :


www.sfmag.net/spip.php ?article16233


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