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"En des cités désertes"
Lewis Shiner

Editeur :
Denoël (5 septembre 2001)
 

"En des cités désertes"
Lewis Shiner



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Lewis Shiner fait partie de ces auteurs pour lesquels la frontière entre fantastique et littérature générale est mince. Concrètement, on dira que 90 % du livre En des cités désertes se classe dans la littérature générale plutôt que dans la science-fiction. Et même pour les 10 % restant, le doute subsiste. Cela ne signifie bien entendu pas que ce livre est mauvais. Bien au contraire. En équilibre sur les marges, Lewis Shiner cultive en permanence le décalage et les relations entre ses personnages. Celles des héros de ce nouveau roman sont plutôt complexes. Lorsque l’on apprend qu’il s’agit de l’histoire de Lindsey partant à la recherche de son mari au Mexique, accompagnée du frère de ce dernier qui est au passage follement amoureux d’elle, on craint un instant le mélo sentimental. Il n’en est rien. Grâce au talent de Shiner, on plonge complètement dans ce roman qui nous emmène en pleine jungle mexicaine avec nos deux aventuriers, des rebelles zapatistes, un vieux chaman et une ex-star du show-biz venu gober des champignons hallucinogènes. Pendant ce temps, dans le reste du pays, c’est l’état d’urgence. L’Amérique a décidé d’envoyer ses troupes mater la rébellion. Autant dire que les balles vont siffler près des oreilles de nos héros.


Définitivement inclassable, En des cités désertes est un roman de fort bonne facture. On ne s’y ennuie pas un instant. Une bonne pioche.


Lewis Shiner, En des cités désertes, Lunes D’encre, Traduit par Jean-Pierre Pugi, 400 pages


Jérôme Vincent






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