Parmi les humains se cachent ceux qui n’en sont pas... et j’en fait partie.

2048. La mégalopole de Tokyo a connu un développement économique depuis que le Japon a été relié au continent par la « ligne ferroviaire Eurasie » transcontinentale. Évidemment les activités criminelles ont également proliféré.
Cependant une légende urbaine évoque des meurtres mystérieux qui n’auraient pas eu lieu dans le cadre d’activités criminelles « classiques ». De plus ils auraient été perpétrés par des créatures à l’apparence humaine mais à la force prodigieuse.
Ceci est quelque peu exact. Ce que les humains ignorent, c’est la nature de ces êtres. Il s’agit d’androïdes redoutables autant par leurs capacités que par leurs desseins.

Le manga suit les agissements de Origin. Cet androïde, contrairement aux siens, a décidé de protéger l’humanité. Sa naïveté et sa méconnaissance des relations sociales des êtres humains en font un élément comique non-négligeable.
À noter que la vie économique est dominée par l’AAE (Asia-Europe Express & Energy) le plus grand groupe industriel de l’histoire de l’humanité. Cette entreprise géante se trouve également dans d’autres titres de Boichi.
Le dessin de ce dernier est comme d’habitude excellent (1) et comme d’habitude il met en évidence l’anatomie féminine, qu’elle soit humaine ou robotique. En effet, le concepteur des androïdes a tenu à ce que les modèles féminins soient ravissants. Il a expliqué à Origin que ses « frères féminins » avaient été commandés pour une « mission spéciale »... Origin n’a pas compris.

(1) « Hotel », « Sanctum » (Glenat), « Space chef Caisar », « Sun-Ken Rock » (Doki Doki), « Terra Formars Asimov » & « Wallman » (Kaze)

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Boichi _ Origin tome 1 _ Traduction : Nathalie Lejeune, Adaptation graphique : Hinoko _ Édition Pika _ juin 2018 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 196 pages _ 7,75 euros