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  Sommaire - Livres -  G - L -  L’épée de vérité 1, 2, 3, 4, 5
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...


"L’épée de vérité 1, 2, 3, 4, 5"
Terry Goodkind

Editeur :
Bragelonne
 

"L’épée de vérité 1, 2, 3, 4, 5"
Terry Goodkind



L’épée de vérité :
La première leçon du sorcier
La pierre des larmes
Le sang de la déchirure
Le Temple des Vents
Soul of the Fire

10/10

Ce premier volume ouvre à une nouvelle saga bien plus profonde que ce qu’ont pu relever certains critiques en France, ignorant ou rechignant à pousser plus loin l’analyse symbolique d’un univers vaste et bien plus complexe qu’il n’y paraît dans sa stylistique d’apparence classique, ce qui est encore une fois de plus dommageable pour un genre qui, en France, ne cesse de déployer les ailes d’une puissante prose aux interprétations multiples offertes à un méta-langage enfin annexé des écoles et traditions figées dans le traditionalisme d’une culture ayant à jamais renoncé à cette culture imaginaire riche en archétypes, condamnée à la culture de masse. Or, qu’est-ce que la culture de masse sinon un welbeck, ou autre produit libéral lâchant les rennes aux pires ressentiments auquels pourtant il prétendrait une certaine libération cathartique ???? La fantasy, reléguée aux sous-terrains de notre bonne vieille culture parce que contestataire, anarchiste, subversive, bref trop remuante pour l’ordre établi et tranquille qui n’aime pas l’épique s’éparpillant en tout sens ? Et pourtant, c’est bien un Welbeck qui paradoxalement et indirectement provoquera cette brisure nécessaire de l’écorce culturelle pour que les genres de l’imaginaire puissent bénéficier enfin d’une certaine écoute, même si les critiques pour la plupart semblent s’être définitivement arrêtés au pied de l’édifice, tels quelques prêtres par trop effrayés de leur "rencontre" avec ce qu’on pourrait nommer ces "demeures archétypales" qui, depuis Poe et Lovecraft, ne cessent de contester non pas le réel, le consensuel, ou la philosophie, voir les religions, mais plutôt magnifier, explorer par des prismes non pas mensongers mais déformants, extrapoler pour supporter notre rapport au monde, "esthétisant" la narration non pas pour en fausser nos sens mais pour nous mettre en présence des richesses de nos productions rationnelles mais imagées, folles mais ordonnées contre l’évidence froide du monde sans Dieu mais pourtant habité par son absence. C’est de ce "fantôme topographique" que les littératures de l’imaginaire tentent de découdre, de creuser ce corps échoué en nos égouts de croyances et tenter de réinventer voir de réajuster par "l’invention littéraire" ce rapport brisé à cet au-delà que les religions parallèles exploitent à outrance dans leurs tendances basses à l’aliénation. Goodkind, avec son cycle de L’épée de vérité, nous arrive sous les meilleurs auspices. Pourquoi cela, me demanderez-vous ? Tout simplement parce que tout en usant des artifices classiques de la fantasy, il parvient aisément à concilier les fils pourtant non convergents des archétypes bibliques et du drame Shakespearien dans une histoire qui pourra contenter autant les jeunes esprits que ceux plus avides d’approfondir l’étude entre les lignes de ce merveilleux "couloir" ouvert au monde de Tolkien, qui sans pour autant en être un prolongement, en est un remarquable éclairage quoique plus sombre, réaliste et fataliste.........

La première leçon du Sorcier

Orphelin de mère et de père, Richard Cypher a été très tôt confronté au mal dans le meurtre abject d’un parent voyageur et découvreur, ami et rêveur. Son père adoptif assassiné, Richard se réfugiera chez le vieux sorcier Zedd, auprès duquel il avait trouvé déjà très jeune une consolation aux absences de ce parent, Marco polo de ce monde de magie. Un monde de magie qui pourrait être considéré à juste titre comme une banlieue des terres du milieu de Tolkien (d’ailleurs le topos est utilisé par Goodkind comme une région à part entière) , sauf que le mal et ses engeances semble y avoir pris racine depuis la nuit des temps. A l’absence du père, Richard a développé une remarquable connaissance de la nature et des plantes, art éveillé au contact de Zedd, ce vieil ermite qui fait furieusement songer au Gandalf de Tolkien ou au Ben Kenobi de Lucas, mais d’un mage beaucoup plus contrasté dans sa personnalité double, sage plein d’humour ou mage aux ramures plus sombres comme cette nature étrange du monde d’Hartland, dans laquelle semble se lover le mal comme un ver lové dans la pomme et avec lequel elle doit cependant faire corps. Or, un jour, Richard Cypher, vagabond au coeur meurtri hanté par le souvenir d’un père trop tôt disparu, errant parmi les bois à la recherche d’indices ou d’un chemin qui pourrait le mener aux assassins de son père, Richard croisera le chemin d’une jeune femme en péril pour à jamais attacher son destin à cette troublante et mystérieuse Kahlan. Elle lui confiera être à la recherche d’un grand sorcier qui se révélera être Zedd, l’ermite solitaire, l’autre père de Richard.

La pierre des larmes

Ce second volet s’annonce plutôt comme un deuxième mouvement, une seconde partie du premier tome, pas vraiment comme une suite. Ceci s’explique par le fait du renversement de perspective opérée par Goodkind. En effet, alors que tout semblait acquis dans "la première leçon du sorcier", "La Pierre des larmes" ressort plutôt de la mise en doute du héros, Richard Cypher, et de sa destinée prophétique en tant que sauveur du monde. Petit fils du dernier grand magicien, Richard renonce à son héritage, et donc à sa descendance magique. Or, tout est lié en Fantasy, une topique du genre, et en disant non il se condamne et condamne son propre monde. Seule Kahlan Amnell, la mère confesseur pourra faire assumer à Richard sa tâche ingrate, ce rôle qu’il déteste plus que tout, et ce, au risque de la voir sacrifier ce qu’elle a de plus cher au monde avec au bout la mort inévitable. C’est que Richard est mis en danger par le gardien du sous monde et que du basculement de celui-ci dans la pénombre dépend le devenir de tut un peuple mais aussi et surtout du monde qu’ils habitent. Un second chapitre dominé par l’amour, la rédemption, la tentation du mal, et des sacrifices, autant d’arrachements, de choix, et de pertes qui dynamiseront un livre beaucoup plus étendu sur les rapports entre les êtres et les forces qui les lient ou les divisent. Un exercice sur le pouvoir totalement aboutit.....

Le sang de la déchirure

Véritable second volet, d’un point de vue narratif, du cycle de Goodkind, ce volume plante une trame nettement plus dramatique. L’auteur nous y relate ni plu ni moins son propre Armageddon, pleine de fureur et de haine, comme un traité sur la guerre et son intolérable liberté à détruire son semblable. A part tolkien et quelques autres, rares furent les écrivain du genre à rendre aussi présent le sentiment imminent du mal et de la destruction, par touches successives, confrontations, rapports de forces et de puissances magiques. Les anciennes forces des ténèbres font le siège du nouveau monde. Seul espoir possible pour Richard Rahl (qui se nomme désormais ainsi) et kahlan Amnell, celui de fermer les portes entre le vieux monde et les créatures qui passent sur ce territoire pour envahir le nouveau monde. Mais les frontières s’étiolent et les forces du chaos vont bientôt briser les dernières frontières entre elles et les mondes humains. L’hémorragie se répandra malgré tout, semant de part le nouveau monde sa semence faite de trahisons, guerres, meurtres, et autres monstres issus des régions obscures qui bordent le réel. Ce volume fait corps avec sa suite, "Le Temple des Vents", et nous conte cette bataille acharnée pour la sauvegarde du monde, quand les devenir de tous est entre les mains de deux êtres d’exceptions, ou quand le collectif demeure sur le particulier. En moins long, Goodkind fait passer l’essentiel et ce "beau" des grandes gestes pour la sauvegarde de tous....

Le Temple des Vents

Si le tome précédant s’était ouvert sur de noirs desseins, ce dernier voit poindre une certaine lumière, celle de l’espoir. En effet, Richard Dahl, le porteur de l’épée de vérité, ramène peu à peu la lumière et l’ordre dans le nouveau monde. Le mal semble reculer et Darken Rahl semble se trouver dans ses ultimes retranchements.

Mais sur le chemin de sa victoire et de son triomphe, Richard et Kahlan découvriront que Darken Rahl, bien plus que les diables des traditions monothéistes, sait être plus prolixe et bien plus habile stratège qu’il n’y paraît. L’un connaîtra son frère, double maléfique en la personne de de Drefan Dahl, l’autre, sa rivale en amour, Nadine, l’amour perdu de Richard, qui après avoir battu les terres du milieu compte décrocher de nouveau son coeur. Concordance des retours maléfiques, La nouvelle Lune Rouge annonce l’arrivée d’un terrible agent du mal, un assassin mandé par Jagang, Empereur de l’ancien monde. Une prophétie qui prendra à la gorge les deux héros plus perdus que jamais. Les apocalypses de la fin des temps s’annoncent, et l’Armageddon n’était au final qu’une répétition au drame universel. La peste se répand, mortelles, imparable, inguérissable. La solution au mal est tout aussi dangereuse et périlleuse, à savoir se rendre par delà les dimensions pour quêter le terrible et ignoble Temple des vents condamné, chassé, banni du monde des hommes depuis trois mille ans. Encore une fois, les choix seront terribles, comme si Richard, quoiqu’il puisse faire sera toujours obligé de trahir ce qu’il lui est le plus cher pour incarner ce rôle de héros qu’il déteste tant, mais qu’il doit assumer tel l’Achab de Melville dans "Moby Dick" ou plus centré sur le genre, tels les héros Moorcockiens.

The Soul of Fire

Kahlan a sauvé la vie de son fiancé, Richard Rahl. Mais de sa conjuration magique, de son usage d’arcanes sacrées de l’ancienne magie, elle a lâché sur le monde de puissantes entités qui non seulement nuisent à la vie, mais encore s’attaque aux sources même de la vie. La réalité s’altèrent sous des formes contre natures et des prédateurs aussi terribles qu’imprévisibles, des chasseurs d’âmes provoquent des ravages parmi la population. La magie semble quitter le monde des hommes, et pareil fléau est vraiment la pire des choses qui pouvait arriver. Dans le noir absolu, trouver la lumière. Voilà comment pourrait s’interpréter ce nouveau volet encore plus sombre, où chaque pièce poussée sur l’échiquier de l’existence entraîne automatiquement le déplacement d’une autre, indéfiniment.

Un auteur médiocre se serait perdu dans la redite, mais Goodkind en fin limier saute l’obstacle. On a au bout du compte un voyage au bout de l’horreur dans un monde qu’une magie semble quitter pour en signifier une autre, plus factice, faussée. On a l’impression de lire une gigantesque parabole sur le pouvoir et ses perversions, où quand ce qu’on pensait être un bien ne génère qu’un autre mal, autre face du même pouvoir noir, qui, lentement, perdure. La puissance du cycle de Goodkind est justement cette tendance à avoir introduit de l’entropie non seulement dans le monde mis en scène mais surtout dans les êtres qui le parcourent en des quêtes inutiles, voir insensées. Moorcock finissait dans le non sens et le desespoir, Goodkind cherche l’issue dans l’amour, épanchement Shakespearien et salutaire accroché au-dessus du néant du mal absolu, le mal pour le mal. Une High Fantasy très sombre mais qui revigore un genre longtemps cantonné dans les vieux poncifs de la Fantasy à la façon Tolkien, familiale et suffisante, malgré la qualité des plumes. Remarquable !

Un univers gigogne ?

Le monde d’Hartland, dans ses grands traits, pourrait à coup sûr être quelque peu comparable au monde des hommes d’avant Le Seigneur des Anneaux de Tolkien.
Les Terres du milieu, où sévit un dictateur, s’apparentent terriblement aux territoires annexés par Sauron et ses succédanés maléfiques d’avant la chute, mais les moyens employés pour la mise en scène "théâtralisée" différent par une écriture peut-être plus intimiste, moins "emphasique" que celle de Tolkien. Les personnages ont une histoire beaucoup plus marquée par le malheur, il ont perdu leur innocence et semblent souffrir de la même entropie que celle qui ne touche habituellement que les "géographies de la Fantasy" au profit des héros-rédempteurs comme Frodon. Richard Cypher, Kahlan, Zed, sont des héros quelque peu en marge. Richard fait songer à un rand Al Thor, dans le fait qu’il va découvrir sa descendance magique, Kahlan, quand à elle, est une femme ayant durement éprouvé son identité féminine dans un monde en apparence misogyne.

Quand à Zedd, il est un Gandalf moins monothéiste, moins engoncé dans le sacerdotal et la sacralisation. Il est en ce sens plus naïf et non dépourvu d’humour, ce qui ne l’empêche pas de dévoiler son rôle de sage au prophétisme sombre, quand il s’agira d’initier le jeune Richard au pouvoir indifférencié de l’épée et à la trinité de puissance des boîtes d’Orden abandonnées par erreur aux mains concupiscentes de seigneurs sans aucune connaissance de leur pouvoir et de ce qu’elles peuvent engendrer en fonction des forces qui s’en empareront. Hartland est une banlieue des terres du milieu où les hommes vont devoir éprouver le mal incarné par le tyran Darkhen Rahl. Combat désespéré, lutte contre un mal qui semble être irrémédiable, le cycle de Goodkind est une parfaite vision "entropique" dans laquelle semble s’ébattre courageusement des âmes en peines, des antihéros qui s’accomplissent malgré tout, toujours dans cette impression d’avoir déjà vécu tout cela et de recommencer la même geste. Avec Goodkind, il y a cet aspect réflexif nouveau qui fait que les personnages s’interrogent sur leur fonction, sur le sens, sur le pourquoi de leur quête, et par la même sur leur existence individuelle. C’est ce réalisme, déjà à l’oeuvre chez Modesitt, qui fait le grand succès du cycle de L’épée de vérité. Car tout en restant dans le registre de la Fantasy avec ses archétypes classiques, Goodkind y insuffle de la vie, on sent pulser les coeur, éprouver les corps, souffrir les esprits. Et pour tout cela, cette oeuvre s’inscrit parmi les meilleurs du genre, comme le fut les cycles remarquables de Stephen R. Donaldson dans les années 80, scandaleusement ignorés par les éditeurs, et c’est une fois encore de trop, fort dommageable, pour un genre qui menace de rentrer dans la "Standarisation". Un mal qui feraient plaisir à ses pires détracteurs........

Une Fantasy dominée par la symbolique du serpent

Dès l’ouverture du premier volume, le lecteur découvre un univers étrange, une flore qui peut s’avérer être aussi dangereuse que les pire prédateurs animaux.
Le monde de Goodkind n’est pas comme celui de Tolkien. Tolkien part du paradis terrestre "La Comté", Goodkind nous présente un monde déjà touché par le mal dans ses racines. La liane s’enroule autour du tronc apeuré comme un serpent autour du corps d’un être vivant. Goodkind installe dès le départ la trame maléfique en son monde "déjà envahi", le marquant d’un arrière fond inspiré de certaines symboliques bibliques. Dans la genèse 3-14, il est fait mention du serpent "chtonien" qui est l’enfant de la terre, un rampant insidieux que Dieu a doté du pouvoir des quatre éléments, de celui du savoir ainsi que de la possibilité de décider de la vie ou de la mort de toute chose. Image symbolique triple, le serpent incarne les divers mouvements de la conscience individuelle, que ce soit la tentation du pêché, la ruse ou encore l’expiation. Sensible et manifesté, illusion et matière, le serpent demeure dans la symbolique biblique un puissant artefact du genre humain, comme il peut être donné comme signe, langage du monde, image de la nature ou nature à son image. La description de cette liane en début du récit est cette nécessaire image du mal qui va servir à illustrer par la narration langagière et signifiante "l’état" de ce monde, déjà "mordu" par le mal. Les contorsions désignées par le qualificatif "autour" sont autant de courbes que pourra revêtir le mal, un espace de probabilités qui ouvre son corps maléfique au personnage du guerrier Richard Cypher et provoque en même temps cette chiquenaude qui fera la quête. La magie procède par élimination ou par accumulation, et le Wot (vide) de Jordan est incarné chez Goodkind par la puissance à "faire venir l’objectif vers soi". En cela, le Rand de Jordan est semblable au Richard de Goodkind, par cette force à s’assumer et à s’accomplir malgré tout.

La descendance merveilleuse et le dualisme

Le personnage de Cypher est emblématique de ces héros promis à un grand destin. Mais si Frodon était un petit d’homme qui deviendra légendaire, Richard est condamné à assumer l’héritage de son grand-père, et, tout comme lui, devra accomplir son devenir de magicien. Du prophétisme de la descendance clanique et tribale, Richard passe au dualisme magique, entre une intériorité ancienne et non révélée, déclenchée par la prise en main de l’épée magique, et une intériorité signifiée par son être social de surface qui le fait être selon la bonne nature. On pensera beaucoup à la relation entre Elric et son épée vivante, "Stormbringer", et les déchirements qui finiront, on le devine chez Moorcock, par la mort. Néanmoins, chez Goodkind le fatalisme est évacué par la possibilité de l’amour, ce qui est interdit à Elric. C’est une belle issue, salvatrice mais contenue, parfois même assez désespérante. Les soi-disantes pointes de faiblesses fustigées dans le fait que c’est toujours la même trame, à savoir que tout est fichu et puis tout est sauvé, l’objectif non avoué étant de savoir si Richard va enfin prendre dans ses bras Kahlan, est une erreur. Il faut plutôt voir ces redites narratives comme l’illustration d’un monde où rien ne peut vraiment s’accomplir, où tout est mis en doute, la quête vacillante et l’amour incertain, une remarquable image déformée de notre société moderne et de nos existences esseulées, en attente du miracle de l’amour, toujours à peine deviné dans le ciel de nos idéaux mais rarement atteints, si ce n’est effleuré. Une angoisse de la dépossession, de l’abandon, que le contexte de la Fantasy met en image avec bonheur. C’est cette force romanesque que ne distille plus vraiment le roman moderne et réaliste qui a renoncé depuis longtemps aux illusions romanesques, et à plus forte raison aux topiques oniriques que les Mille et unes nuits nous ont pourtant admirablement rendu.

La première leçon du Sorcier, La pierre des larmes, Le sang de la déchirure, Le Temple des Vents, Soul of the Fire, Terry Goodkind, Couvertures (sublimes !) de Keith Parkinson, traduit de l’américain par Jean-Claude Mallé, 25 € par volume.





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