"Tinta Run tome 3 " de Christophe Cointault

Après avoir traversé l’hostile désert de Maraves, Arty (un jeune garçon épris de liberté désirant devenir le plus grand Tinter de l’histoire) et Dumond (un clandestin ami du père d’Arty) découvrent enfin le Kap Methys, l’une des terres des Tinters. Alors que Dona Monitore envoie la terrible unitéTatum à leur poursuite, Arty découvre l’horrible vérité sur son père : il a été assassiné. Prune décide alors d’épauler le garçn et fait jaillir la lumière de son esprit, libérant une énergie inattendue qui rebooste le garçon et décide de partir venger son père. La jeune héritière du clan Albaty est punie par son père pour cette action.

Au début de ce nouveau tome, l’auteur raconte la légende d’Ibiscu sur laquelle repose la genèse de l’histoire. Quand le monde était encore sauvage, un oiseau fantastique régnait en maitre. Voyant que les hommes ne savaient rien faire d’autre que s’entretuer, Ibsicu entre dans une colère noire et leur parle pour leur donner son savoir et sa sagesse grâce à l’énergie contenue dans ses divines plumes parsemées aux quatre coins du globe. Ainsi les hommes partirent en quête des gisements de Tinta pour inscrire la loi et assurer l’ordre.
Un prélude intéressant et original, plus complexe et travaillé que les précédents tomes auraient pu le laisser supposer. Ce qui m’a réconcilié avec cette saga. Bien que je ne sois toujours pas fan des dessins (Tempo qui dirige l’équipe Tatum ressemble trop à un personnage de Dragon Ball à mon goût), le scénario s ’épaissit et les blagues potaches sont moins nombreuses, faisant la part belle à l’action et aux combats. Ce troisième tome étant en grande partie consacré à l’affrontement de nos deux têtes d’affiche face à la redoutable unité Tatum envoyée par l’Interforce. De même, le personnage de Prune a retenu mon attention et j’ai envie de savoir ce qui va lui arriver.
Un manga à la française qui semble enfin prendre son envol. A confirmer dans le prochain tome.

Virginie Liégeon

Tinta Run Tome 3 de Christophe Cointault – Edition Glénat – février 2019 – 6,90 euros – 192 pages noir et blanc