"Cagaster tome 6 " de Kachou Hashimoto

En 2125, la plupart des humains mutent en intersectes géants à cause d’un virus, le Cagaster. Kidow, exterminateur de génie, sauve la jeune Ilie d’une attaque de ces montres. Devenus amis, il continue de l’aider bien qu’ils apprennent tous deux qu’elle soit elle aussi porteuse du virus à cause de ses origines. Pour cela, elle cherche à retrouver sa mère, pendant que Kidow affronte Acht, un être hybride et accessoirement frère de la jeune fille.

Dernier tome de la série.
Après des affrontements lourdement armés, Ilie apporte l’espoir à l’humanité, qu’elle soit classique, hybride ou insectisée. Une leçon de vie qui démontre que chaque être vivant peut souffrir de solitude, de la perte d’un être cher. Ce dernier tome ne se veut pas moralisateur pour autant mais incite les gens à prendre la vie comme elle vient, en restant le plus enthousiaste possible quant au futur, à l’image d’Ilie. Une série brève mais intense, qui n’en fait pas trop. Un shonen d’action classique qui prend sa revanche : ce manga est d’abord diffusé sur internet, en marge du monde éditorial classique japonais, cette édition papier est ainsi une exclusivité mondiale parue aux éditions Glénat.
En fin de volume, une postface avec des croquis et deux histoires courtes inédites, abordées sur un ton plus léger. D’abord « La jolie serveuse de chez Mario » qui met Ilie à l’honneur. Et enfin « Le choix de la princesse sirène » qui évoque une tranche de vie de l’enfance de Acht et Ilie.

Virginie Liégeon

Cagaster tome 6 de Kachou Hashimoto– Edition Glénat – avril 2015 – 6,90 euros – 176 pages noir et blanc – sens de lecture japonais