Il serait juge et bourreau, et d’une certaine manière, cela lui permettrait de suivre les deux dogmes des cultes qu’il avait suivis : tuer et servir.
Il arrive à l’Église de l’Étoile du Matin de recruter des orphelins pour renforcer ses rangs. Seric en fait partie. Mais peu après son arrivée au grand temple, il est témoin d’un assassinat visant les plus hauts dignitaires de l’Église. Le suspect se révèle être une connaissance de Seric. Celui-ci est confronté à un dilemme. Livrer cet homme aux paladins se traduirait peut-être par la mort d’un innocent.
Le point de vue de Seric situe l’action dans un univers médiéval en apparence semblable au notre. Puis, progressivement, différentes créatures humanoïdes et non-humaines sont mentionnées. Ensuite apparaissent des éléments fantastiques. C’est ainsi que sont discrètement fournis des indices sur la nature de l’adversaire.
Tout comme « L’épée et l’enclume » et « La quête de Lya », « Il était une fois » fait partie des « légendes de Rayhana ».
Dans ce roman riche en renversements de situation, le propos de l’auteur se révèle subtil et permet ingénieusement de guider le lecteur jusqu’à la révélation finale.
Damien Dhondt
Auteur : Tristan Valure _ Il était une foi _ Editions Independently published _ 4 décembre 2017 _ Inédit, grand format, 217 pages _ 8,90 euros (broché) / 2,99 euros (Format Kindle)