L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le pistolero le suivait.
Roland Deschain de Gilead appartient à la lignée du Grand Roi d’Eld. Il est le dernier pistolero. Son monde a disparu. La seule quête qu’il puisse accomplir consiste à retrouver l’homme en noir le responsable du chaos.
Mais le Mal est toujours puissant. Il a porté bien des noms. Dans le monde de Deschain, il a porté le nom de Marten Broadcloak, dans un autre celui de Randall Flagg.
L’homme en noir laisse bien des obstacles sur le chemin de Roland. Celui-ci ignore si le dénommé Jake en est un. Ce jeune garçon ne sait pas comment il est arrivé dans le désert. Il vient d’un monde où les immeubles grimpent presque jusqu’aux nuages et où les gens circulent dans des chariots de métal qui ne sont pas tirés par des chevaux. C’est dans ce lieu étrange appelé Manhattan que Jake croit être mort avant de ressusciter dans le monde de Roland.
Ce premier volet de la Tour Sombre nous projette dans un monde parallèle. Si l’ambiance se raproche de celle d’un western des éléments postapocalyptiques sont bel et bien présents.
Les éléments du flashback nous renseignent sur le contexte de ce monde où les pistoleros appartiennent à un ordre de chevalerie. Sont également présentés les évènements qui ont forgé la personnalité de Roland. Certains sont à peine évoqués et seront développés dans les comics (1).
Un héros à la personnalité complexe est confronté à l’incarnation du Mal : bienvenue dans l’univers de Stephen King !

(1) Scénario : Stephen King, Robin Furth & Peter David, Dessin : Jae Lee, Richard Isanove, Jim Clafiore & June Chung _ La Tour sombre _ Dark Tower : The Gunslinger Born _ Edition : Panini / Soleil, collection : Fusion comics

Damien Dhondt

Auteur : Stephen King, Couverture : Dean Samed _ La Tour sombre tome 1 : Le Pistolero _ Titre original : « The Dark Tower The gunslinger » _ Traduction : Marie de Prémonville _ Edition J’ai lu _ juillet 2017 _ Réédition, poche, 256 pages _ 6,10 euros