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Sommaire - Interviews -  Transformers the last knight - Jerrod Carmichael


"Transformers the last knight - Jerrod Carmichael" de Marc Sessego


SFMAG : Qu’est-ce qui vous a intéressé au départ dans l’univers de TRANSFORMERS ?
JC : Au tout début, c’est l’envergure du projet et la passion qu’il suscite chez les spectateurs du monde entier. Mais j’avais surtout envie de travailler avec Michael Bay. Je voulais vraiment vivre cette expérience.

SFMAG : Vous êtes vous-même un grand fan de ses films ?
JC : Absolument. Le plus important chez un cinéaste, c’est de se distinguer par un style qui lui soit propre. La plupart n’en ont pas. La majorité des réalisateurs n’ont même pas l’occasion de mettre au point un style de mise en scène. Quand j’étais petit, j’ai évidemment bien connu la saga TRANSFORMERS. J’ai surtout été marqué par le troisième volet, TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHÉE DE LA LUNE (2011), qui m’a fasciné : comment la production a-t-elle réussi à renouveler la saga et à rendre les effets infographiques aussi réalistes ? J’avais été vraiment captivé par le film, ses effets visuels et le style que Michael Bay a su donner à la saga.

SFMAG : Comment êtes-vous arrivé sur le film ?
JC : Grâce à un rendez-vous avec Michael, l’un des scénaristes et le directeur de casting. Je crois qu’ils recherchaient quelqu’un pour un rôle qui donne une touche d’humour au film. D’ailleurs, le nom du personnage dans le scénario était Jerrod (rires)

SFMAG : Le rôle a donc été écrit pour vous ?
JC : Oui, ce qui était très sympa. On arrive sur le plateau et on voit son propre nom parmi les personnages (rires). Mais le personnage s’appelle désormais Jimmy. C’est un type normal qui s’est engagé pour faire un boulot et qui se retrouve avec une mission bien plus importante sur les bras. Cade fait passer une annonce parce qu’il a besoin de quelqu’un pour s’occuper de son étrange garage/entrepôt. Quand il débarque sur place, il constate qu’il y a là tous ces Transformers ! Autant dire qu’il n’avait pas franchement prévu de se retrouver embarqué dans cette aventure et qu’il cherche désormais à sauver sa peau.

SFMAG : Vous étiez un peu tendu avant le tournage ?
JC : En fait, j’avais hâte que ça démarre ! Pour moi, c’était une formidable occasion d’apprendre : je n’avais jamais rien vécu de tel et j’avais hâte de participer à cette aventure, d’autant plus que Michael Bay était aux commandes et qu’il travaillait avec une formidable équipe. J’avais très envie de voir comment un projet d’une telle envergure allait se concrétiser. C’est pour cette raison que c’était aussi enthousiasmant. Quand on est producteur ou comédien, c’est le genre de perspective qui vous galvanise. C’est la raison pour laquelle on s’engage dans ce type de projet au départ. On est là pour apprendre. Et j’ai le sentiment d’avoir beaucoup appris.

SFMAG : Comment s’est passée votre première rencontre avec Mark Wahlberg ?
JC : C’était génial ! C’est un type franchement adorable. Sympa, drôle et très blagueur. Un formidable partenaire.
SFMAG : Racontez-moi votre première journée de tournage.
JC : Il faisait très chaud, près de 50°C ! On a tourné dans l’Arizona, en plein désert. J’ai débarqué sur place et on m’a filé un flingue. En deux temps trois mouvements, je me suis retrouvé par terre, dans la poussière, au milieu d’un chaos de verre brisé et d’explosions. C’était un vrai bizutage pour m’accueillir dans l’univers de TRANSFORMERS ! C’était délirant.

SFMAG :Comment vous êtes-vous préparé au tournage ?
JC : Eh bien… ce que je n’ai pas fait – et que j’aurais dû faire –, c’est m’entraîner à courir ! Je n’étais pas du tout préparé à l’activité physique imposée par le rôle (rires)… J’avais vu les films précédents et j’étais conscient de l’enjeu physique mais je n’y ai tout simplement pas pensé. Du coup, j’ai débarqué sur le plateau, comme une fleur, et tout à coup, on m’a dit "Très bien, maintenant, cours jusque là-bas" C’est là que je me suis dit "Ah zut, j’avais oublié ce que c’était". J’aurais vraiment dû m’entraîner davantage (rires)

SFMAG :Vous étiez en meilleure condition physique vers la fin du tournage ?
JC : Je n’ai jamais été aussi en forme de ma vie !

SFMAG : Avez-vous gardé cette forme olympique ? Continuez-vous à vous entraîner ?
JC : Non… (rires) Je suis allé faire du vélo en salle une fois depuis la fin du tournage. Je ne suis pas vraiment du genre sportif !

SFMAG : Et pourtant vous avez survécu au tournage !
JC : Je dois dire que je me suis éclaté. Michael a une approche de la direction d’acteur très pragmatique. Il fait beaucoup de choses lui-même et il travaille avec une équipe très expérimentée qui a l’habitude de ce genre de tournage. On dirait une petite armée en ordre de marche. C’est vraiment un petit groupe de gens super entraînés pour affronter un tournage aussi épique ! On avait le sentiment d’être en guerre ! Et on s’est vraiment éclatés !

SFMAG : Vous avez tourné à proximité de nombreux effets pyrotechniques…
JC : Oui, mais j’ai fait confiance aux experts : ils ont un talent fou. Et pourtant, comme je n’en ai pas l’habitude, une explosion reste impressionnante. Il y avait des voitures projetées en l’air. Du coup, je réagissais comme si ce chaos n’était pas piloté par une équipe de spécialistes. J’étais stupéfait, effrayé et un peu inquiet. Par conséquent, quand on me voit le visage défait, c’est tout à fait authentique.

SFMAG : En revanche, plusieurs effets infographiques ont été intégrés en postproduction…
JC : La plupart des effets "réels" qu’on a utilisés étaient tellement efficaces qu’on n’a pas eu de mal à imaginer ce qui allait être ajouté par la suite. Grâce à l’imagination, on réussit à combler les manques. Mais c’est vrai que le film, une fois finalisé, est encore plus impressionnant.

SFMAG : Anthony Hopkins est un autre nouveau visage dans la saga TRANSFORMERS. Avez-vous tourné avec lui ?
JC : On n’a pas vraiment eu de scènes en commun mais on a passé quelques jours ensemble sur le plateau où on tournait des scènes séparément l’un de l’autre. Le plus drôle, c’est que juste avant le début du tournage, on a participé à l’émission "The Late Late Show" de James Corden. Invités à l’émission pour des projets différents, on n’avait pas la moindre idée qu’on allait se retrouver sur TRANSFORMERS. Du coup, quand je l’ai revu un mois plus tard, on a été très agréablement surpris. C’est un type extraordinaire. Il aime plaisanter, il parle de ses lectures et de ses coups de cœur … Il mériterait d’être anobli une nouvelle fois !

SFMAG : Comment avez-vous trouvé THE LAST KNIGHT par rapport aux épisodes précédents ?
JC : Je crois que celui-ci est un plus riche que les autres. Il se déroule sur plus de temps et l’intrigue est donc plus complexe. Bien entendu, il reste fidèle à tous les éléments qui ont toujours séduit les fans de la saga.

SFMAG : Y a-t-il une scène en particulier que vous avez hâte de voir à l’écran ?
JC : Avec Mark, on s’est bien marrés et on était assez complices. J’ai donc hâte de voir ça. Mais en réalité, c’est tout le film que j’ai envie de voir… Je suis impatient de voir le résultat final.

SFMAG : Avez-vous eu des réactions de fans plus jeunes ?
JC : Mon neveu, qui a 8 ans, est venu sur le plateau. Il a été bluffé. Il s’est vraiment éclaté. Il a vu pas mal de choses en l’espace de quelques jours – 3 ou 4 jours – et il a adoré cette expérience. Adoré. Il a été totalement fasciné de voir Bay au travail, de pénétrer dans les coulisses J’ai donc vraiment hâte de savoir ce qu’il pense du film. Ce sera génial d’aller découvrir cet épisode avec lui et de voir sa réaction.

SFMAG : Comptez-vous l’emmener à l’avant-première ?
JC : Je crois bien que je n’aurai pas le choix ! Il m’en voudra à mort si je ne le fais pas (rires)…

Propos recueillis par

Marc Sessego

le 21 Juin 2017.
Sincères remerciements à Jerrod Carmichael ainsi qu’à Séverine Lajarrige.

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