– La tribu avait élu domicile dans la vaste dépression située entre la chaîne Cuba au Nord, les monts Haït à l’Est et les lointains contreforts du massif Jamaï.
La tribu a attendu le retour du sorcier de son pèlerinage chez les dieux. « L’enfant noir », le seul de sa tribu a avoir une peau foncée, décide de partir à sa recherche. Après avoir découvert le cadavre et s’être emparé d’un étrange tube l’enfant noir décide de repartir chez les siens.
Le tube s’est révélé être une arme crachant le feu. Cela se révèle très utile pour combattre les monstres. Dévorant la cervelle de ces poulpes radioactifs l’enfant noir voit peu à peu son intelligence grandir. Il guide alors la tribu vers le Nord où se trouve la ville de « Niourk ».
Or, c’est dans l’ancienne ville de New-York que s’efforcent de survivre « Capt 4 » et « Ing 3 », deux membres d’équipage d’un vaisseau spatial vénusien, qui s’est écrasé sur Terre.
Ce roman de science-fiction postapocalyptique remonte à l’année 1957. On observe la lutte pour la survie dans les étendues désolées de notre planète. Par contraste, les Vénusiens se retrouvent dans une cité high-tech toujours en grande partie automatisée.
Si le début du périple place le jeune héros dans une situation critique et paradoxalement réaliste, le final s’inscrit dans la démesure. La puissance colossale que peut déployer l’Enfant Noir n’appartient plus au registre de la science-fiction, mais du fantastique.
Damien Dhondt
Auteur : Stefan Wul, Couverture : Mark Simonetti _ Niourk _ Edition Milady _ janvier 2017 _ Réédition, poche, 264 pages _ 5,90 euros