Vers 4 h du matin (heure de New York), une explosion sourde et intense retentit sur toute la planète, avec une déflagration dépassant nos connaissances.
Le 14 décembre 2026, une tempête solaire frappe la planète Terre. Pour ses habitants, le chaos s’installe. Toutes les machines dépendant de l’électricité (dont les véhicules) s’arrêtent. À la merci des éléments, de la famine et des pillards, les habitants succombent par millions, puis bientôt par milliards.
Ce premier roman de Ludovic Spinosa évoque la neutralisation de la civilisation moderne et ses conséquences funestes pour l’humanité.
De par le monde, les multiples personnages s’efforcent de survivre aux changements en cours. On peut être surpris par l’accentuation de la catastrophe. En effet, la tempête solaire a provoqué un déplacement de l’axe de rotation de la Terre. Curieux, les derniers qui s’y étaient essayé étaient les artilleurs du Gun-Club de Baltimore (1) et ils disposaient de moyens beaucoup plus concrets qu’une décharge énergétique venue du soleil.
Si on suppose que la science-fiction implique un point de vue cartésien la démesure dans la catastrophe ne constitue pas un point de départ réaliste. De ce fait, la crédibilité de l’ouvrage s’en ressent fortement.
(1) cf. "Sans dessus dessous" de Jules Verne (1889)
Damien Dhondt
Auteur : Ludovic Spinosa _ Tempêtes solaires Le nouveau monde _ Edition : Persée, collection : La traversée du miroir _ février 2017 _ Inédit, grand format, 228 pages _ 19,30 euros
Voir l’interview de l’auteur dans la rubrique interview de ce site :
http://www.sfmag.net/spip.php?article12539