"Black Bullet 1 " de Shiden Kanzaki , Morinohon & Ukai Saki

En l’an 2021, la race humaine s’est trouvée impuissante face à "eux" et elle a essuyé une terrible défaite.

2031, voici dix ans que ce qui reste de la race humaine s’est réfugié derrière la barrière anti-gastrea appelée "monolithe".
Cependant le virus-parasite appelée "gastrea" réussit parfois à s’infiltrer, transformant les êtres humains en créatures monstrueuses.
Un cas d’infection possible vient d’être localisé. Or pour limiter le nombre de victimes chez les policiers une loi exige pour toute intervention de ce type la présence d’un membre d’une agence de sécurité civile. Mais, pour éviter que ces "miliciens" ne récoltent tous les lauriers un petit groupe de représentants de l’ordre s’est rendu sur place... et ne répond plus aux communications.
Mais où est donc passé le héros de l’histoire ? Le voici : Rentarô Satomi le jeune milicien de l’agence de sécurité civile Tendô vient d’arriver sur les lieux. C’est l’occasion pour lui d’une nouvelle journée de travail consacrée à l’investigation, aux poursuites et aux combats disproportionnés, sans oublier un tabassage par sa coéquipière (un classique dans les mangas, n’est-ce pas Nicky Larson ?).
Cette adaptation du roman de Shinden Kanzaki bénéficie des dessins d’un mangaka encore méconnu en Occident. Il met efficacement l’accent sur les corps en mouvement et ceci dans un contexte familier. En effet, comme dans bien des mangas futuristes les personnages évoluent dans un monde semblable à celui des lecteurs où la technologie, les véhicules et la mode n’ont guère évolué. Ceci, ainsi que l’âge des principaux protagonistes favorise l’identification.

Damien Dhondt

Scénario : Shiden KANZAKI , Dessin : MORINOHON , UKAI Saki _ Black Bullet tome 1 _ Traduction : Thibaud Desbief, Lettrage : Studio Charon _ Edition Doki Doki _ février 2016 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 p. dont 4 pages couleurs _ 7,50 euros