Le réalisateur est engagé : il défend les immigrés et les ouvriers contre les méchants capitalistes et politiciens. Il l’a largement prouvé dans ses films précédents : “District 9” (2009) et “Elysium” (2013)
Ici il condamne l’exploitation honteuse des robots !
Ça se passe en Afrique du Sud. Le gouvernement utilise des robots pour faire régner l’ordre. Pas très original. Toujours la lutte des classes : voyous des ghettos contre multinationales. Ils ont raison de voler, hein ? Puisqu’ils n’ont rien.
Sigourney Weaver joue le rôle de chef de la multinationale qui construit les robots.
On la voit souvent jouer ce genre de rôle dans de petits films.
Le concepteur de ces machines (un Geek jeune et étourdi, comme il se doit) a trouvé un truc, une IA développée capable d’apprendre pas elle-même et l(implante dans un robot flic désaffecté Scout22. C’est le début de la fin, évidemment.
Un concurrent dans son labo, a conçu un engin de guerre indestructible (enfin, il le croit) mais dirigé à distance par un être humain. Il n’est pas content car la police ne veut pas utilsier son engin, les robots vont très bien.
Un peu de tendresse dans un monde de brutes ?
Même les méchants gangsters du début deviennent gentils. Tu parles ! Ce sont de pauvres gosses des ghettos. Tous des salauds, mais ce n’est pas de leur faute car la vie est dure.
Ensuite ça vire au grand guignol…
« On est des moutons noirs, maman ! »
Ce film énerve mais réussit à vous faire aimer les robots ! Pas mal, hein ?

Alain Pelosato