SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Sfmag No122
118

11
F
é
v
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
  Sommaire - Films -  S - Z -  Transformers : l’âge de l’extinction (Transformers : Age Of Extinction)
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...

"Transformers : l’âge de l’extinction (Transformers : Age Of Extinction) " de Michael Bay

 

Scénario : Ehren Krueger, d’après les personnages créés par Tom Clancy
Avec : Mark Wahlberg, Nicola Peltz, Jack Reynor, Stanley Tucci, John Goodman
Distribué par Paramount Pictures France
165 mn - Sortie le 16 Juillet 2014 - Note : 10/10

Jamais deux sans trois. Et ce ne sera pas le dernier, dans quinze jours arrivera l’ultime de ces blockbusters digne de ce nom cuvée 2014. Vous ne comprenez rien ? C’est simple : après « Godzilla », « X-Men : Days Of Future Past » et avant l’exceptionnel « La planète des Singes : l’affrontement », voici donc « Transformers : l’âge de l’extinction ». 2014 aura donc vu le retour de ces vrais films « bigger than... », plus communément appelés « blockbusters » et qui, depuis quelques années, avaient tendance à baisser en qualité. Aujourd’hui, voici le quatrième opus de la franchise « Transformers », ces films signés du plus fou des réalisateurs de blockbusters, à savoir Michael Bay, un Michael Bay qui devient meilleur de film en film - au point de faire de son précédent qui n’avait rien de « blockbuster » un ovni plus que réussi, à savoir le complètement barré « No pain no gain ». Là où on n’attendait rien d’un film tiré de ces « Transformers », Bay en a extirpé le meilleur pour livrer une adaptation simplement surprenante, excellente, inattendue. Arriver aujourd’hui à faire encore mieux au bout de quatre films n’était pas gagné d’avance, et pourtant, si, il faut l’admettre, ce « Transformers : l’âge de l’extinction » est certainement le meilleur de la saga.
Inventeur malheureux et surendetté, Cade Yeager (Mark Wahlberg, remplaçant de Shia LaBeouf qui devenait peut-être trop... Casse-pieds, pour rester poli !) récupère tout ce qu’il trouve pour en tirer le trésor qu’il pourra recréer et qui le sortira de la misère. Un jour, il découvre dans un vieux cinéma un camion ( !!! ) qu’il ramène dans sa ferme. En le rafistolant, Cade découvre qu’il s’agit d’Optimus Prime, leader des Autobots, dorénavant poursuivis par d’autres Transformers qui veulent éradiquer tous ceux qui ont désobéi à leurs créateurs en prenant la défense d’autres civilisations, alliés à des agents secrets associés à un industriel qui ont découvert le secret de l’alliage de composition des Transformers et qui veulent donc... Créer leurs « Transformers » ! Pour Cade, sa fille Tessa, son boy-friend Shane - tous bronzés, physiquement sculpturalement parfaits ! - et Optimus Prime qui va réussir à regrouper les survivants, ce combat sera le plus décisif, celui de la survie de deux espèces intelligentes, hommes et robots, pour le bien de l’humanité et d’autres civilisations venues de très, très loin.
Deux heures quarante-cinq quand même, mais deux heures quarante-cinq de pur et monumentalement gigantesque spectacle, une maestria d’effets spéciaux simplement plus qu’extraordinaires - en quelques années, les progrès sont ahurissants, et on se demande toujours ce qu’il peut y avoir de mieux... -, conjugué à une histoire plus ambitieuse que les autres épisodes de cette saga robotique. Fini les « adolescenteries » représentées par un Shia La Beouf dont on se demande encore ce que le cinéma peut lui trouver, place à la maturité adulte d’un Mark Wahlberg, père veuf et soucieux de l’avenir de sa progéniture, de son propre devenir, de sa frustration à ne pas voir ses talents reconnus et payants. Et aussi une plus grande connaissance du monde des Transformers, civilisation millénaire - voir plus - venant d’ailleurs, proche de nos propres passés ne serait-ce qu’avec cet aspect « chevaleresque » qui rappelle nos légendes chevaleresques. Et d’une telle histoire, il fallait le réalisateur de la franchise, celui qui connait le mieux l’art et la manière de faire vivre ce monde de délires, à savoir Michael Bay, Michael Bay qui a abandonné ses tics et défauts de ses débuts au fur et à mesure de chaque nouveau film (revoyez le premier « Bad Boys » pour comprendre... Même si c’est toujours aussi fou, limite insupportable !) pour donner ses lettres de noblesse aux délires destructeurs les plus impressionnants qui soient, et aux blockbusters décérébrés ! A ce niveau de perfection, combinaisons homogènes d’apocalypses diverses et variées, de punchlines en pleine action complètement loufs, de plaisirs coupables visuels - couchers de soleils sur peaux bronzées et autres avantages physiques, même si Megan Fox n’est plus de la partie ! -, oui, dans ce genre de blocckbusters, il s’agit bel et bien là d’une forme de chef-d’œuvre !

Stéphane THIELLEMENT



Retour au sommaire