Avant il y avait le « Flip » (1), toujours en activité après plus d’un demi-siècle de recherche scientifiques (certains affirment qu’auparavant il a servi à des activités d’espionnage pour le compte de l’US Navy).
Puis est venu le « Polar Pod » imaginé par Jean-Louis Etienne.
Ce projet de station dérivante fut élaboré par l’architecte naval Laurent Mermier (2) d’une station qui dérive, en autonome d’une longueur de cent mètres. Une fois ses ballasts remplis elle bascule et la plus grande partie (70 mètres) se retrouve immergée. Comme un iceberg, la plus grosse partie se retrouver sous l’eau alors que 30 mètres émergent. Cela se traduit par la stabilité (un déplacement vertical de 20% par rapport à celle de la vague, ainsi pour une vague de 10 mètres, le « Polar Pod » se soulève de 2 mètres).
Le « Polar Pod » ne devrait pas disposer d’hélice, mais de deux voiles pour s’orienter, l’alimentation en énergie étant assurée par des éoliennes et une hydrolienne.
Il doit dériver pendant des mois dans le courant circumpolaire antarctique où il effectuera différentes recherches :
– climatologie
– météorologie
– courantologie
– dynamique des vagues
– biologie marine
– validation en mer des mesures satellitaires
(1) présent dans la BD « Deep » de Stéphane Betreber & Federico Pietrobon (Soleil)
(2) directeur de « Ship Studio » (Lorient)
Damien Dhondt
Voir la chronique de la BD "Deep 1 "