Le rythme est lent avec quelques soubresauts qui font sursauter.
Les plans sont très travaillés. Ils créent l’illusion que tout est normal car les dialogues sont « normaux » mais suscitent le questionnement.
A la moitié du film, une petite jeune fille se retrouve seule dans une maison isolée et un meurtre a été commis. Elle est censée garder non pas un enfant, mais une personne âgée qui dort au premier étage et qu’elle n’a jamais vue...
Ah ! J’oubliais : il y a une éclipse de Lune ! Propice aux cultes sataniques.
Dans la maison la caméra ne suit pas le personnage d’une pièce à l’autre. La jeune fille entre et sort des pièces comme elle entre et sort du champ de la caméra. Une espèce d’hommage à Vampyr de Dreyer ?
Pour la dernière scène qui ne se déroule pas dans la maison, c’est la caméra qui se déplace vers la petite jeune fille et entre dans la chambre.
L’ambiance est celle des années 70/80. Avec un générique style de l’époque. Hommage est rendu aux films d’épouvante par ce qu’on voit à la télévision.